Dans une posture qui rappelle celle de son premier mandat, Donald Trump a décidé d’interdire aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de « protéger » le pays de « terroristes étrangers », et imposé des restrictions contre 7 autres États. Décision annoncée, a-t-il précisé, après l’attaque du Colorado qui a visé les participants d’une marche de soutien aux otages israéliens à Gaza. Malgré cette justification, ces interdictions ne visent pas l’Égypte, pays d’origine de l’accusé de l’attaqe.
Les ressortissants de l’ Afghanistan,, de la Birmanie, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, Haïti, de l’Iran, de la Libye,de la Somalie, du Soudan et du Yémen sont désormais interdits d’entrer aux Etats-Unis. Sept autres pays sont visés par des restrictions : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. L’administration américaine explique, en ce qui concerne les pays visés par les restrictions, qu’il y a l’absence d’administrations efficaces, la tendance des ressortissants de certains pays à rester aux États-Unis après l’expiration de leur visa, et dans le cas de l’Iran, par le soutien au « terrorisme ».
Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis « sert l’intérêt national ». Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions. Pour justifier sa décision, le président américain a , dans une vidéo publiée sur X, a assuré que « la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado, dans l’ouest du pays, avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente pour les États-Unis l’entrée de ressortissants étrangers qui n’ont pas été correctement contrôlés. Nous ne voulons pas d’eux ». Il a par ailleurs déclaré : « Nous ne laisserons pas ce qui s’est passé en Europe se produire en Amérique, a-t-il affirmé. Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable ». Précisons que la décision de Donald Trump entrera en vigueur ce lundi 9 juin 2025.