A partir du 1er Janvier 2025, plusieurs agents du Port Autonome de Cotonou devront vider leurs bureaux.
L’administration a décidé de les mettre à la disposition de leur famille à travers un licenciement intervenu en pleine période de fêtes de fin d’année où les familles souhaitent plutôt recevoir de bonnes nouvelles. Au total, ils sont 21 agents touchés par cette opération visant à degresser le personnel qui est devenu pléthorique après les recrutements effectués depuis 2016 à l’arrivée des Belges. Selon nos sources proches de l’administration portuaire, conformément au droit du travail, les agents concernés pourront bénéficier de leurs pensions de retraite car ils ont tous déjà fait au moins 15 ans de service et qui autour de 55 ans d’âge. C’est d’ailleurs l’ancienneté qui a été le principal critère appliqué pour mener cette opération déjà dénoncée par le personnel qui aurait préféré que l’employeur laisse passer la période des fêtes de fin d’annee avant de procéder au licenciement. C’est donc un cadeau de fête que les concernés ne digèrent pas surtout que la loi sur l’embauche votée par les députés de la 8ème législature ne favorise nullement les agents victimes.
Là où le bât blesse, c’est le fait que l’administration n’ait pas fait le point de l’existant en matière de ressources humaines disponibles avant de procéder au recrutement de nouveaux agents qui viennent gonfler inutilement l’effectif du personnel, lequel personnel qui serait en surnombre et peu adapté aux besoins réels de l’entreprise obligée de degresser en sacrifiant des emplois et des familles entières au moment où la cherté de vie dicte sa loi aux foyers béninois