Coup de tonnerre dans le paysage politique français. Le président Emmanuel Macron a annoncé publiquement hier dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives. Cette décision intervient après des élections européennes où le Rassemblement National (RN), parti de la gauche, a raflé la mise à près de 40 % en France.
C’est une première depuis 1997 que Jacques Chirac a pris la décision de dissoudre le parlement en vue d’obtenir une majorité parlementaire claire pour gouverner efficacement et répondre à la poussée de l’extrême droite en France. En prenant donc cette décision hier, de dissoudre, à son tour, le parlement, le président français Emmanuel Macron, venait d’ouvrir une période de grande incertitude politique.
Lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a justifié la prise de cette cette décision par des propos du genre : « La France a besoin d’une majorité parlementaire claire pour agir dans le calme et la concorde », a-t-il déclaré.
Reconnaissant sa défaite cuisante face à la RN, le parti de Jordan Bardella, 28 ans, il soutient que le résultat des européennes n’était « pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe ». À l’en croire, la montée des nationalistes et des démagogues représentent « un danger pour notre nation, pour notre Europe et pour la place de l’Europe dans le monde ». De facto, « je convoque des élections législatives anticipées. Le premier tour aura lieu le 30 juin et le second tour le 7 juillet», a-t-il martelé.
Ignace TOSSOU