Le président Denis Sassou Nguesso a récemment dénoncé les accusations portées par les médias sur le régime du pays jugé dictatorial. Mais si le pays n’a opté que pour un régime de dictature, les défis surtout en matière du respect des droits de l’homme restent un paradoxe à ce qu’est un Etat démocratique.
Le président Denis Sassou Nguesso a récemment réaffirmé, dans un discours, la vitalité démocratique du Congo-Brazzaville. Il dénonce les médias étrangers et les réseaux sociaux qui qualifient son régime de dictatorial et déclare que ces critiques constituent une « appellation péjorative » qui ne reflète pas la réalité. « Dans les médias étrangers et les réseaux sociaux, ceux ci passent leur temps à parler d’une soi disant dictature du Congo Brazzaville », a t-il déclaré .
Pour le Président congolais, « la dictature est un régime autoritaire fortement personnalisé fondé sur la violence intentatoire à la liberté ». Ce qu’il juge absent dans son pays. Il a avancé que la classe sociale ainsi que les institutions du pays fonctionnent normalement, garantissant stabilité et liberté. « Le peuple congolais vit pleinement et en toute liberté sa démocratie qui se consolide de jour en jour. Les institutions affichent une stabilité remarquable et fonctionnent normalement selon les dispositions de la constitution » a ajouté le president Denis Sassou Nguesso.
Cependant les critiques récurrentes des organisations internationales comme Amnesty International sur le respect des droits humains et des libertés fondamentales sont aux antipodes d’une vraie démocratie. Les rapports mentionnent régulièrement des restrictions sur la liberté d’expression et les activités de l’opposition politique. Ce qui nourrit la perception internationale d’un régime autoritaire. Les défis socio-économiques et politiques restent également des points cruciaux à résoudre pour aligner le discours sur les faits.
Ezéchiel Dagbégnon Padonou