La corruption a la peau dure au Togo. Un tour à Lomé le samedi 13 janvier 2024 a laissé un mauvais souvenir à certains Béninois et expatriés qui sont allés prendre leur vol à l’aéroport international « Gnassingbé Eyadema » de Lomé au Togo. Un douanier dénommé M. qui travaille dans cet aéroport a indûment pris 250.000 FCFA à un Béninois à raison de 125.000 FCFA pour le père et 125.000 FCFA pour l’enfant, tous de nationalité Franco-Béninoise. La raison évoquée par le responsable douanier est qu’ils ont une double nationalité.
De quoi s’agit-il ?
La famille en question était venue passée quelques jours de vacances au Bénin. Le samedi 13 janvier 2024, elle devrait regagner la France en prenant leur vol à l’aéroport international Bernardin Gantin de Cotonou. Mais le personnel de cette compagnie est en grève. Elle a été dans la foulée mutée sur une autre compagnie dont le vol est prévu le même jour à Lomé. De Cotonou à la frontière Hilacondji, tout s’est bien passé sans aucun problème. Mais à partir de la frontière entre le Bénin et le Togo jusqu’ à la ville de Lomé, c’est un autre monde, 2000 FCFA par ici, 5.000 FCFA par-là, 50.000 FCFA pour soi-disant frais de transit. Le clou de ce calvaire qu’a subi cette famille béninoise est les 250.000 FCFA qu’a exigé l’un des responsables douaniers à l’aéroport international « Gnassingbé Eyadema » de Lomé au Togo. Sans cette somme, ce père et son enfant ne pourront pas prendre le vol alors que la femme de ce dernier et son amie, possédant toutes deux le passeport français, sont déjà dans l’avion.
Quelle méchanceté ?
Voulant rejoindre coûte que coûte sa femme et cette amie qui n’ont pas eu de difficulté à franchir toutes les étapes, ce Franco-Béninois et son enfant ont subi toute la misère de ce monde à travers la torture morale et psychologique. Désespéré et paniqué, ledit Franco-Béninois est obligé de contacter ses parents au Bénin afin qu’il l’aide à régler cette situation inattendue à laquelle il ne s‘y attendait pas. Les parents ayant eu vent de ce calvaire qu’on fait subir à son fils ont été obligés de lui envoyer l’argent par Flooz dont après l’indicatif du Togo par 99 et 96. Une fois cet argent reçu, cet agent n’a rien mentionner dans le passeport du Franco-béninois comme visa qu’il réclamait à cor et à cri. Il lui a délivré qu’un bout de papier en guise de reçu.
Alors les questions qu’on devrait se poser : Est-ce qu’un douanier est habileté à jouer au Togo le rôle de l’immigration et de l’émigration ? Que préconise la législation togolaise en la matière par rapport au fait raconté ? Où se trouve donc l’application des règles régissant la circulation des biens et des personnes dans l’espace de la CEDEAO ? Il faut signaler que ce n’est pas cette famille béninoise qui a été victime de ladite situation, il y a une autre personne qui en a subi le même sort. Une prompte réaction de la part des autorités de ce pays voisin du Bénin est vivement attendue. Combien de personnes seront encore victimes avant que les autorités de ce pays ne prennent leurs responsabilités ?
