En 2015, la décision de la Cour constitutionnelle sur « 39 ans +1 » sous la mandature du Professeur Théodore Holo a fait couler beaucoup d’encre au sein de la classe politique et la société civile béninoises. Reçu ce dimanche 14 janvier 2024 dans l’émission « Entretien Grand format » de Bip radio, l’ex président de la Cour constitutionnelle a déclaré qu’« il n’a jamais été question de favoriser le potentiel candidat komi Koutché à la présidentielle de 2016 » . Pour lui, il s’agit de réparer une injustice sociale des partis politiques et que cela ne concernait pas les candidatures à l’élection présidentielle.
« Vous savez que quand vous avez commencé à poser la question, je me marais parce que j’ai horreur de l’agitation politique et d’estime » a -t-il lâché. Le professeur Holo a précisé qu’à cette époque, il a reçu le professeur Glèlè, les parlementaires comme Mathurin Nago, Idji Kolawolé qui sont venus à la Cour. Mais quand ils sont sortis affirme -il, il ne pense pas qu’ils aient continué dans leur logique. Il croit que « l’article 44 dit que pour être candidat à l’élection il faut avoir 40 ans révolus ». « Est-ce que nous avons été saisis d’un dossier de candidature à l’élection présidentielle ? » s’est -il demandé avant d’ajouter : « Le recours dont vous parlez, est-ce que c’est un dossier de candidature à l’élection présidentielle ? ».
Selon l’ancien président de la Cour constitutionnelle, « c’est au niveau des partis politiques pour savoir, qui on peut positionner ». La personne dont on parle « n’aurait pas 40ans ». « Quand dit que c’est déjà l’élection présidentielle ? Or la constitution dit qu’il faudrait avoir 40 ans révolus » a martelé le Professeur Théodore Holo. Il a fait savoir que quand les gens sont venus, il leur a dit de lire la constitution et que « c’est bien marquer 40 ans révolus ». « Montrez-moi le dossier de candidature, arrivé à la Cour, on a dit bon celui-là on peut accepter sa candidature qui est 39 ans +1=40 ans » a-t-il indiqué. Pour lui, il attend toujours qu’on lui donne cette décision d’un dossier de candidature à l’élection présidentielle et quand on lui aura apporté, il leur répondra. « Je ne fais pas de l’agitation politique » a répété l’ex président de la Cour constitutionnelle.
