Sans conviction mais à la bouche mielleuse, elle a su et a pu embrouiller les responsables de la plus grande formation politique de l’opposition, pour se retrouver sur la liste du parti en 2023 et se faire élire député par défaut. Sans base politique évidente, elle n’a jamais porté le parti sauf ses intérêts personnels qui guident ses pas jusqu’à sa démission pour une destination visiblement plus prometteuse que les LD après ses calculs. Ces propres déclarations après sa démission en disent mieux. « Moi je ne veux pas faire un seul mandat. Je veux être réélue», avoue honteusement la député de la 16ème circonscription électorale. Selon elle, les démocrates ayant raté la présidentielle de 2026 ne pourront participer, ni aux communales, ni aux législatives et puisqu’elle ne veut pas faire qu’un seul mandat de 3 ans au parlement, elle préfère aller voir ailleurs. Comme son collègue Michel Sodjinou qui a annoncé l’exclusion des LD à la présidentielle, Chantal Adjovi prédit l’exclusion prochaine de son ex parti des communales et législatives.
D’oû tient-elle cette information et comment l’a-t-elle obtenu ? Était-elle depuis en contact avec les adeptes de l’exclusion ? De toute évidence, il est clair que Chantal Adjovi a quitté le navire LD pas à cause des difficultés que traverse le parti, mais plutôt pour ses intérêts personnels, ses calculs égoïstes qui ne tiennent aucunement ni compte des ambitions des LD ni compte des intérêts du peuple qu’elle est censée représenter au parlement. Pendant 3 ans, elle aura donc profité des avantages que les militants et le parti lui ont permis d’avoir et sans en être satisfaite, elle sacrifie son parti, et brûle l’espoir de tout le peuple béninois qui aspire vivement au changement à travers les élections générales de 2026. Chantal Adjovi est une erreur politique que les LD ont fait député en 2023. Un ver dans le fruit que le parti a découvert malheureusement trop tard.
Norbert Adjakoun