L’évasion récente de deux détenus en instance de jugement met en danger la quiétude des citoyens de Parakou. Leur profil criminel laisse craindre de nouveaux délits. Si la police ne redouble pas d’efforts, ces hors-la-loi risquent d’aggraver la criminalité locale.
Depuis hier, Parakou vit dans l’angoisse d’une incertitude. Deux prisonniers ayant pris la poudre d’escampette peuvent encore frapper. Leur fuite spectaculaire alors qu’ils étaient transférés devant la justice expose une double menace. D’abord pour la crédibilité de la sécurité pénitentiaire, puis pour la tranquillité publique.
En effet, ces deux individus, déjà en passe de jugements, ne sont pas pour autant désarmés sur le plan criminel. Le fait qu’ils aient su échapper à la vigilance des autorités démontre qu’ils possèdent les moyens logistiques et la détermination nécessaire pour passer à l’acte. Vols, braquages, extorsion ou enlèvements ne sont pas à exclure si la situation leur est favorable dans l’ombre. De ce fait, la responsabilité incombe à la police républicaine. Il est donc impératif qu’elle intensifie les patrouilles, mette en place des barrages stratégiques, déploie des équipes d’investigation spécialisées et mobilise ses réseaux de renseignement. Chaque minute compte pour empêcher toute prise d’assaut des quartiers sensibles.
Il faut noter que les habitants de Parakou méritent des réponses rapides. Il faut doubler de vigilance aux entrées et sorties de la ville, renforcer la surveillance aux axes de fuite potentiels, et multiplier les appels à la collaboration citoyenne. Toute information, si infime soit-elle, peut servir à retrouver ces fugitifs.
Ne pas agir rapidement serait laisser deux acteurs dangereux reprendre le cours de leurs méfaits. La sécurité de Parakou dépend aujourd’hui de la fermeté et de la réactivité des forces de l’ordre. Le salut des populations passe par leur prompt rétablissement derrière les barreaux.
Gildas AHOGNI