Le Général Louis Philippe Houndégnon, interpellé ce jeudi 14 novembre 2024 aux environs de 2 heures du matin à son domicile à Abomey-Calavi non loin de l’hôpital de zone puis présenté et auditionné par le Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du terrorisme (CRIET) et jeté en prison ce vendredi 15 novembre 2024, les réactions fusent de toutes parts demandant sa libération immédiate. Il est poursuivi pour « incitation à la rébellion et harcèlement par le biais de moyen électronique ».
Le gouvernement béninois, par l’intermédiaire son porte-parole et Secrétaire Général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé, ce vendredi 15 novembre 2024 lors de sa rencontre avec les professionnels des médias, sur l’interpellation de l’ex -Directeur Général de la Police Nationale (EX DGPN), Louis Philippe Houndégnon. Selon le porte-parole du gouvernement, cette interpellation permettra au Général d’assumer ses responsabilités face aux accusations portées contre lui. « On est en démocratie. Chacun est libre de dire, d’écrire ce qu’il veut. Mais ensuite, il faut en assumer les conséquences. C’est une question de responsabilité et c’est ainsi que la démocratie fonctionne (….) Demandez à la Police ou au Procureur Spécial pourquoi il a été interpellé , et ils vous le diront » a déclaré le porte- parole du gouvernement .