La semaine dernière, les députés de la 9ème législature ont désigné les trois (03) représentants de l’Assemblée nationale devant siéger à la nouvelle mandature de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac). Chose curieuse, les députés de la mouvance présidentielle se sont octroyés à eux seul les 3 sièges à raison de 2 pour l’Union progressiste Le Renouveau et un pour le Bloc Républicain en excluant l’opposition du partage. Ces députés de la mouvance présidentielle, pour justifier leurs actes distillent dans l’opinion publique nationale et internationale des arguments peu convaincants. Basile Ahossi, député du parti Les Démocrates, 2ème vice président et membre du bureau de l’Assemblée nationale est sorti de son mutisme pour démonter d’une part les arguments avancés de la majorité présidentielle et d’’autre part pour rétablir les faits.
Le 2ème vice président de l’Assemblée nationale a déclaré qu’“il se dit ici et ailleurs que le groupe parlementaire Les Démocrates a entamé les discussions avec les groupes de la mouvance en retard et c’est la raison pour laquelle l’opposition n’a pas pu obtenir un poste au sein de la HAAC”. En sa qualité de membre du bureau, il a démenti et s’est inscrit en faux contre cette assertion. Selon le député Basile Ahossi, il a fait ‘toutes les démarches antérieurement à la date de la désignation et le président du groupe parlementaire” et lui sont restés en contact. Pour lui, dans les deux cas de figure prévus par les textes, leur groupe parlementaire avait droit à un poste.
“Nous sommes éligibles dans la configuration politique de l’assemblée nationale tout comme dans le cas de la représentation proportionnelle. Le B R qui a le même effectif que Les Démocrates à bien désigné un représentant” a -t-il laissé entendre avant d’ajouter : “Comprenons une fois encore que la mouvance fait ce qu’elle veut et qu’aucune règle ne guide ses comportements” et qu’“aucune responsabilité ne pèse sur le président du groupe parlementaire dans ce dossier”. Pour mettre à ses genres de comportements de la mouvance présidentielle dans l’avenir, il a invité tout un chacun des Béninois à se battre de son côté pour qu’en 2026 , on reprenne “le pays des mains des hors la loi”.