À travers une série de quatre questions adressée au gouvernement ce 04 juin 2024, le député Michel Sodjinou interpelle le gouvernement sur un constat. Il s’agit de la délocalisation de certaines institutions de la ville capitale du Bénin. À travers ces questions, il espère avoir un débat afin de comprendre cette politique publique du gouvernement.
Petit à petit, la ville capitale du Bénin se dépouille de ses attributs. C’est le constat fait par Michel Sodjinou, député du parti Les Démocrates qui a adressé au gouvernement de Patrice Talon une série de questions orales avec débat. Son objectif est de comprendre à travers les réponses à ce questionnaire, la délocalisation de certaines institutions et structures étatiques de la ville de Porto-Novo. Il soutient que cette ville du Bénin est dépouillée peu à peu de ses attributs de capital du Bénin. «Il s’agit d’une action de dépouillement de la ville de Porto-Novo de ses attributs de capitale qui doit abriter les sièges des institutions de l’Etat ».
En effet, le député de l’opposition prend exemple sur l’abandon du siège de la cour d’appel de commerce de Porto-Novo construit au quartier Oganla et le transfère du siège de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) à Cotonou. Il souligne également que le siège de l’Inspection des Services Judiciaires se prépare pour quitter Porto-Novo. Ainsi, dans le but de comprendre ce dépouillement, il adresse sa série de questions au gouvernement.
Lire l’intégralité des questions
1- Pourquoi le nouveau bâtiment de la Cour d’appel de commerce n’a pas été occupé à Porto-Novo ?
2- Pourquoi la juridiction a été installée à Cotonou ?
3- Pourquoi le gouvernement dépouille Porto-Novo de ses attributs de capitale du Bénin avec le déménagement de la CRIET et bientôt de l’inspection des services judiciaires ?
4- Les dispositions qui sont prises pour l’installation de la Cour d’appel de commerce à Porto-Novo et le retour du siège de la CRIET à Porto-Novo ainsi que le maintien de celui de l’inspection des services judiciaires dans la ville.
Gildas AHOGNI