Depuis une dizaine de jours, le nombre de décès dans les prisons civiles béninoises ne cessent de croître. La dernière en date est la mort de Harrisson DAGBETO qui a été retrouvé mort dans le bâtiment D de la prison civile de Cotonou, ce samedi 28 décembre 2024. Quelques jours plutôt, les parents de ces derniers avaient alerté sur la situation sanitaire du jeune homme et avaient exprimé le vœu de le transférer au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. Mais la demande des parents avait été rejetée par le gardien et le régisseur de la prison sous prétexte que sa maladie ne nécessitait pas une hospitalisation. Quelques jours après ce refus c’est le corps sans vie du jeune homme qui a été retrouvé au milieu des 600 détenus du bâtiment D. Selon une récente étude publiée par Amnesty international, les prisonniers sont à un ratio de 5 personnes par mètre carré. « Depuis environ 10 jours, ça fait le sixième décès que nous avons enregistré. La chaleur est trop ici. Chaque bâtiment est chargé de près de 600 personnes », a laissé entendre un pensionnaire. Ce nombre par bâtiment est largement au-dessus de la norme à l’international. Cependant, le gardien et le régisseur ont bafoué l’article 59 et 63 du code pénal du Bénin qui garantissent aux prisonniers le droit à un examen médical.
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