“ A quoi servirait une police qui, par ses bavures répétées et dénoncées par des témoins oculaires, finirait par compromettre la sécurité même des citoyens qu’elle est censée protéger ?” s’ est demandé Nourenou Atchadé, député de l’opposition et président du groupe parlementaire Les Démocrates à propos de la mort du jeune FAYÇAL OUOROU. Dans son message à l’endroit des Béninois, le président du groupe parlementaire Les Démocrates a condamné le silence de la police et a fait savoir qu’ “Il est impératif d’œuvrer pour que la primauté de la loi prévale sur les abus policiers et politiques”. Pour le député Nourénou Atchadé , “la défense des libertés individuelles doit devenir une réalité tangible et non un idéal lointain”. Lire son message ci-dessous
Nourenou Atchadé, député de l’opposition et pdt du groupe parlementaire ld à propos de la mort du jeune FAYÇAL OUOROU
MES CHERS COMPATRIOTES DU BÉNIN ET DE LA DIASPORA
Un État sans police peut être comparé à un navire privé de boussole et de gouvernail, ce qui souligne l’importance de cette institution dans le maintien de l’ordre et de la sécurité publique. Cependant, une question cruciale se pose : à quoi servirait une police qui, par ses bavures répétées et dénoncées par des témoins oculaires, finirait par compromettre la sécurité même des citoyens qu’elle est censée protéger ?
La police a-t-elle été dotée de moyens pour protéger les citoyens ou pour exercer une force létale contre eux ?
Ce questionnement est central dans les critiques récurrentes adressées à l’usage disproportionné de la violence par certains agents de l’ordre. Au sein du Parti LES DÉMOCRATES, nous avons toujours condamné les abus de pouvoir des autorités publiques. L’affaire récente de Fayçal, tragiquement décédé dans des circonstances impliquant la police républicaine, illustre une fois de plus les dérives d’un système qui semble parfois impuissant à garantir la justice. Que ce soit sous les yeux de ses parents ou dans le silence de la société, cette perte interroge :
QUI SERA LA PROCHAINE VICTIME ?
Il est impératif d’œuvrer pour que la primauté de la loi prévale sur les abus policiers et politiques. La défense des libertés individuelles doit devenir une réalité tangible et non un idéal lointain.