À Niaouli dans la commune d’Allada ce vendredi 26 juillet 2024, les transformateurs du Bénin avec à leur tête, leur présidente Édith Déguénon, ont visité le parc de technologie et d’innovation basé à Niaouli. Cette visite de terrain a été fait grâce à l’autorisation de l’institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB). Les participants ont pu toucher du doigt les réalités dans la production et la transformation de certains spéculations.
Les agriculteurs et transformateurs agroalimentaires sont désormais mieux outillés dans la production et la transformation du maïs et bien d’autres spéculations. C’est à travers une visite guidée sur le Parc de technologie et d’innovation basé à Niaouli sous l’autorisation de l’institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB) qu’ils ont pu toucher du doigt la réalité concernant la production et la transformation des spéculations tels que le maïs, le manioc, le riz et même le soja. Selon le directeur scientifique de l’INRAB Angelo Djihinto, l’objectif de cette visite est de mettre en lumière les technologies probant pouvant bosser l’agriculture béninoise et faciliter la tâche aux producteurs. C’est d’ailleurs ce qui justifie la présence de la présidente de l’association nationale des transformateurs de maïs du Bénin Édith Déguénon. Elle explique à la presse la raison de la présence des transformateurs sur le Parc de technologie et d’innovation basé à Niaouli. « Nous sommes à Niaouli sous l’autorisation de l’INRAB pour visiter les recherches dans le domaine de la transformation agroalimentaire. Et grâce au technicien du parc, nous avons pu visiter les sites de production et les machines qui peuvent nous permettre de transformer facilement et rapidement les produits. Nous avons visité également les innovations sur le plan de la production pour donner un bon rendement surtout concernant le maïs, le manioc, le soja, le riz de même que l’élevage de poisson », explique la présidente Édith Déguénon. Elle déplore le phénomène de la malnutrition qui sévit au Bénin. « Au Bénin, le taux de malnutrition galepante est à plus de 36% et ce n’est pas bon pour un pays dans lequel il pleut abondamment. En mettant en œuvre tout ce que nous avons observé ici, je crois qu’on peut régler un peu le problème de la malnutrition au Bénin », a-t-elle martelé.
Par ailleurs, le technicien du parc n’a pas manqué de présenter de fond en comble les différents prototypes qui existent sur le parc. « On présente ici sur le parc à Niaouli des technologies et des innovations approuvées par la recherche. C’est ce qu’on montre aux personnes du monde agricole. Il y a quatre spéculations au niveau de la production végétale qui sont maïs, le soja, le manioc et le riz (de plateau et de baffon ). On montre à ces producteurs les manières adéquates pour bien produire afin de faire une bonne récolte. Il y a aussi un prototype de la pisciculture qu’on montre aux éleveurs« , a expliqué le technicien du parc.
Il faut souligner qu’en dehors des transformateurs, il y avait également pour cette visite de terrain les transformateurs de même que le réseau des journalistes et communicants spécialistes de l’agriculture au Bénin. Ces hommes des médias ont également touché du doigt les réalités en ce qui concerne la transformation de certains produits végétaux. Pour le président de ce réseau, les journalistes agricoles ont besoin également de se plonger dans la réalité des producteurs. « L’objectif est d’amener les journalistes à s’imprégner de ce fait le projet TARSPro-Bénin. C’est donc une aubaine pour nous de communiquer et écrire afin d’informer les acteurs du secteur agricole sur ces résultats obtenus par la recherche agricole. Il faut que les hommes des médias soient vraiment en contact avec les acteurs agricoles pour pouvoir donner la bonne information », a souligné André Topkon, le président du réseau des journalistes et communicants spécialistes de l’agriculture au Bénin. Ce fut une visite riche en découvertes pour tous les participants à divers niveaux.
Gildas AHOGNI