Au Bénin, les attaques terroristes sont toujours d’actualité. Même si la fréquence du terrorisme est criard au Niger ou au Burkina Faso, il faut reconnaître qu’une partie du Bénin se retrouve dans le même cas. Il s’agit du Septentrion où les populations de certaines villes sont toujours sur le qui-vive. Nourou-Dine Sakasaley attire l’attention des uns et des autres sur la situation.
Les populations du Septentrion sont livrés à elles-mêmes depuis plusieurs années. Bien que le Bénin se sent en sécurité de manière générale, certains de ses habitants ne le sont pas. C’est ce que rappelle Nourou-Dine Sakasaley à travers un appel citoyen lancé aux autorités politiques béninoises. À l’en croire, les populations du nord du Bénin sont toujours sur le qui-vive et malgré celà, le Bénin se dit en sécurité. « Le terrorisme n’est pas une affaire du Bénin ou du Niger. Si le Bénin se considère en sécurité à Cotonou, les populations de Ségbana, de karimama ou de Tanguiéta ne se considèrent pas en sécurité à cause de l’insécurité grandissante et du terrorisme qui sévit dans ces localités », a-t-il déclaré. Pour lui, Cotonou ne devrait pas être uniquement l’exemple de la sécurité au Bénin, bien au contraire. Il estime que dans ces zones, le symbole de la sécurité est frappé assez régulièrement. « Nous ne limitons pas à Cotonou pour estimer que le Bénin est sécurisé » fait-il savoir. Il faut donc que la sécurité dont prône le Bénin soit générale.
Gildas AHOGNI