On en sait un peu plus sur les maladies dont le Bénin et qui empêche son développement. Cela a été dévoilé ce dimanche 17 mars 2024 dans l’émission “ L’Entretien Grand Format’ de BIP Radio par le Père Nathanaël Soédé, aumônier national des cadres et personnalités politiques du Bénin et président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG). Selon le Père Nathanaël Soédé, “la maladie c’est que nous citoyen nous ne savons pas prendre à cœur l’honneur de notre pays”. Pour lui, “quand on dit le Bénin, on n’est pas prêt à tout” et que “les Béninois banalisent leur pays”. Il a ajouté qu’“on se laisse dominer par nos propres appétits, nos propres instincts à cause de notre positionnement” politique, en famille, dans la cité, dans le travail où je suis. “ Nous ne sommes pas fiers d’être Béninois pour défendre, exemple un bien qui doit nous faire oublier nos intérêts personnels” a-t-il lâché.
“ On pense à soi-même plus qu’au pays”. C’est la seconde maladie que souffre le Bénin selon le président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance. C’est partout mais ailleurs selon lui, “on sait aussi penser à la communauté à même temps qu’à soi-même”. “Nous pensons nous -mêmes à tel enseigne que ce qui est le bien collectif on n’en prend pas soin” a lâché le Père Soédé. En ce qui concerne la 3ème maladie relevée par le président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance, c’est qu‘ “ on imite le groupe ‘. Pour lui, “on ne veut pas s’affirmer de façon autonome et solidaire” mais “on s’affirme seul de façon autarcique”. “Mais autonome avec les autres, chacun veut faire son affaire” a-t-il fait signifier avant de poursuivre : “ on ne veut pas créer de façon innovante du coup on laisse faire les mêmes situations “.
Les solutions pour guérir le Bénin de ses maladies
Pour guérir le Bénin de ces maladies, le Père Nathanaël Soédé a déclaré que “ ce qui doit nous préoccuper tous au Bénin, c’est que tel que notre pays va, si nous n’avons pas un sursaut patriotique, moral et spirituel, nous allons laisser continuer cette manière de s’opposer, de se faire opposant, cette manière de se faire mouvancier “. C’est pourquoi, il a conseillé qu‘ ”il faut que nous ayons une parole commune. Tous on doit voir le bien du pays et qu’on s’écoute mutuellement”. Le président de l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance a demandé aux Béninois d’avoir des paroles de douceur et de vérité qui réconcilient et une pensée positive. “ La pensée positive est la clé de notre avenir” a conclu le Père Soédé .