Dans l’affaire tentative de coup d’état, le collectif des avocats de l’homme d’affaire Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homéky font de leur mieux pour la liberté de leurs clients. Le 1er octobre dernier, la chambre des libertés et de la détention de la CRIET a pris une ordonnance de dépôt contre les accusés. Face à cette décision du juge, le collectif des avocats prévoit former un pouvoir en cassation devant la Cour Suprême afin de leur permettre de comparaître libres.
Insatisfait de la détention provisoire ordonnée par le juge des libertés et de la détention de la CRIET, le collectif des avocats de Olivier Boko et Oswald Homéky compte saisi la Cour Suprême. En effet, l’ordonnance de placement en détention du 1er octobre dernier rendu par la chambre des libertés et de la détention contre les accusés dans l’affaire coup d’état et confirmée au second dégré, n’est pas du goût de ce Collectif.
Pour les avocats, leurs clients doivent comparaître librement le jour du procès. « Nous avons querellé l’ordonnance et les circonstances de sa reddition ainsi que les actes qui ont précédé la saisie de la chambre des libertés et de la détention. Nous avons échangé des écritures avec le parquet spécial et relevé l’appel le 16 octobre dernier. Mais l’appel a été rejeté et l’ordonnance de placement en détention a été confirmée. Évidemment nous n’allons pas laisser ça passer aussi facilement. Il y aura un pourvoi en cassation contre l’arrêt », a fait savoir l’un des avocats du collectif Maître Ayodélé Ahounou.
Gildas AHOGNI