(Le procès renvoyé pour ce mercredi pour la poursuite des débats)
Le Procès sur l’affaire tentative de coup d’Etat contre le président Patrice Talon a démarré ce mardi 21 janvier 2CC5. Mais coup de théâtre à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) . Les avocats de la défense d’Olivier ainsi que ceux de Oswald Homéky et des autres prévenus ont décidé de se retirer collectivement . Cette décision radicale découle d’un désaccord sur la régularité de la composition de la Cour jugée “illégitime et illégale” par la défense. Les avocats de la défense demandent 5 membres pour la composition de la Cour. La Cour de son coté a pris la décision, de poursuivre les débats. Les avocats de l’homme d’affaire ont accusé la Haute juridiction spéciale de violer l’article 254 du code de procédure pénale. Tous donc unanimement se déconstituent parce que la Cour n’ a pas répondu favorablement à l’exception soulevée.
Selon des propos rapportés par Banouto, Olivier Boko a déclaré à la barre après le départ de ses avocats que ses co-accusés et lui sont “bien de commun accord” avec leurs avocats. Et pour cause ! “Nous sommes plus dans la sérénité de se défendre ”a-t-il lâché et Oswald Homéky de faire savoir : “Je n’étais jamais allé dans un commissariat. Nous souffrons, nous qui ne connaissons pas le droit ”avant d’ajouter: “ j’ai été dans le gouvernement du président Patrice Talon dont je suis un fils”.
Le Procureur Spécial de la CRIET, après le retrait collectif des avocats de la défense, a laissé entendre que le code de procédure pénale permet aux prévenus de choisir d’autres avocats comme avocats commis d’office. Le procès a été renvoyé pour ce mercredi 22 janvier 2025 pour la poursuite des débats. “ Ce n’est pas possible qu’on désigne des avocats qui vont prendre connaissance du dossier en 24 h” a répliqué Olivier Boko.