OB26 réagit avec force à l’arrestation de Hosée Houngnibo, coordonnateur des réseaux de soutien d’Olivier Boko. Selon le mouvement, cette arrestation s’inscrit dans une vague de répression visant les partisans et les soutiens de Olivier Boko et de Oswald Homeky. OB26 dénonce une atteinte flagrante aux droits constitutionnels garantis à chaque citoyen béninois, en particulier la liberté d’expression et d’opinion. Le mouvement appelle les autorités à mettre fin à ces intimidations et exige la libération immédiate et sans condition de Houngnibo
OB26 exprime sa profonde indignation face à l’arrestation de Hosée
Houngnibo, coordonnateur des réseaux Olivier Boko. Nous dénonçons
fermement cette interpellation que nous considérons comme une
atteinte flagrante aux droits fondamentaux garantis par la
Constitution du Bénin, notamment à la liberté d’opinion et
d’expression.
Selon l’article 23 de la Constitution du Bénin, « toute personne a droit
à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion et
d’expression dans le respect de l’ordre public établi par la loi et les
règlements. » Les accusations portées contre Hosée Houngnibo, en
raison de ses déclarations publiques et de son soutien affiché à Olivier
Boko, sont contraires à cet engagement constitutionnel. Elles
s’inscrivent dans une logique de répression politique visant à faire
taire les voix dissidentes et à limiter le droit à l’expression libre.
Nous rappelons que la démocratie repose sur le respect des droits et
libertés fondamentaux. Toute tentative de réduire au silence les
citoyens par des mesures d’intimidation constitue une violation des
principes sur lesquels notre République est fondée.
Les critiques envers le gouvernement et le soutien à Olivier Boko et
Oswald Homeky dans la supposée affaire de Coup d’Etat , ne peuvent
en aucun cas être criminalisés ou donner lieu à des poursuites
judiciaires motivées politiquement.
OB26 exige la libération immédiate et inconditionnelle de Hosée
Houngnibo et appelle les autorités à mettre fin aux pratiques qui
compromettent les droits garantis par la Constitution. Nous restons
vigilants quant au respect des droits humains dans notre pays et nous
nous tenons aux côtés de tous ceux qui, malgré les menaces,
continuent à défendre la démocratie et la liberté.
LE BUREAU NATIONAL