Redaction
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a appelé à une réforme de l’Onu, notamment face à son incapacité à prendre des décisions d’une paix globale. Il s’est exprimé dimanche 22 septembre lors du « Sommet de l’avenir » de l’ONU à New York, où il a appelé à la révision de la structure actuelle du Conseil de sécurité afin que les décisions soient prises par une majorité composée de tous les continents.
L’organisation des nations unies (Onu) s’était fixé pour but de renforcer la sécurité et une paix durable dans le monde. Pour le président sud-africain, l’organisation peine à joindre l’acte à la parole face aux défis du monde actuel. Déclarant devant l’Assemblée générale que le Conseil de sécurité n’était « clairement plus approprié » pour faire face aux défis contemporains et témoigne de sa volonté de voir une réforme de l’Onu.
« Nous vivons dans un monde où les menaces et les risques pour la paix et la sécurité internationales sont multiformes, complexes et en constante évolution. Placer le sort de la sécurité mondiale entre les mains de quelques privilégiés, alors que c’est la grande majorité qui supporte le poids de ces menaces est injuste, inéquitable et insoutenable », a dit Cyril Ramaphosa. A en croire le président sud-africain, la structure du Conseil de Sécurité avec ces cinq membres permanents que sont la France, les Etats Unis, le Royaume Uni, la Chine et la Russie n’est pas en accord avec l’évolution du monde d’aujourd’hui. Plus loin il a insisté sur le fait que la structure du Conseil de Sécurité « ne représente pas tous les pays » et ne tient pas compte de la diversité des points de vue.
Par ailleurs, Ramaphosa a décrit le « Pacte pour l’avenir », adopté par l’Assemblée générale, comme une occasion de « revigorer le système multilatéral » et de tenir les promesses de réforme de la gouvernance mondiale, notamment du Conseil de sécurité et des institutions financières internationales. Il en appelle également à un soutien du programme de développement de l’Afrique, connu sous le nom d’Agenda 2063. Enfin, le président Cyril Ramaphosa exhorte le commun des mortels à promouvoir une paix sans faille et sans limite. «Nous devons nous efforcer de parvenir à une paix juste et durable fondée sur le droit international », a expliqué le Président.
Ezéchiel Padonou (Stag)
