La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu dans la soirée du mardi 03 septembre 2024 son verdict concernant l’affaire de l’enlèvement de Steve Amoussou à Lomé. Jimmy Gandaho et Géraud GBAGUIDI ont été condamnés à 24 mois de prison dont 12 mois de prison ferme. Ils ont été également condamnés à solidairement payer la somme de 5 millions francs CFA à Steve Amoussou à titre de dommages et intérêts. Un mandat dépôt a été décerné contre Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi. Quant à Ouanilo Medegan Fagla, directeur du Centre national des investigations numériques (CNIN), la cour a décidé d’accorder la relaxe pure et simple.
Il est à préciser que lors du procès de ce mardi, les prévenus Gandaho et Gbaguidi ont reconnu avoir enlevé Steve Amoussou à Lomé. Mais, l’homme aurait été interpellé parce qu’il aurait escroqué une somme de 10 millions à un Béninois vivant en Indonésie. C’est sur demande du débiteur présumé que le jeune béninois aurait été approché mais n’ayant pas collaboré, il a été kidnappé et amener à Cotonou.
Faut-il le rappeler dans un communiqué rendu public le dimanche 25 août 2024 et lu sur la chaine de la télévision nationale togolaise, le Procureur de la République de Lomé a déclaré que les faits commis sur le territoire togolais seraient en violation flagrante du droit international et des règles en matière de coopération pénale international et s’analyseraient selon lui en l’incrimination d’enlèvement ou séquestration. Les personnes indexées par la justice togolaise sont jugées. Mais malgré la condamnation de Gandaho et Gbaguidi et le relaxe deOuanilo Medegan Fagla, qu’en sera-t-il de la demande formulée par la justice togolaise à l’endroit du Bénin ? Aussi le mandat d’arrêt international lancé contre les ravisseurs de Steve Amoussou ? Le 7 octobre 2024, le peuple sera fixé sur l’autre facette du dossier, « l’affaire frère Hounvi ». Pour rappel, auditionné par le PS de la Criet, Steve AMOUSSOU dit ne pas connaître frère Hounvi