Nommé à la tête de l’Agence Nationale des Transports Terrestres(ANaTT) avec l’espoir d’y apporter de profondes réformes, Richard Dada semble tourner en rond. Depuis le 25 janvier 2023 où il est nommé, il ne semble pas retrouver ses marques, laissant l’agence sombrer dans la défaillance et l’inefficacité.
Il y a une semaine, nous vous infirmons des difficultés de l’Agence Nationale des Transports Terrestres(ANaTT) à faire face efficacement aux nombreuses sollicitations. Quelques jours après, par média interposé, l’agence annonce une « célérité implacable », louant les prouesses du DG. Seulement voilà, une telle communication mensongère n’a eu effet que le temps d’un feu de paille. Aussitôt, les difficultés ont refait surface et les mêmes grognes ont repris. Selon des sources bien introduites dans la maison, les différents services sont défaillants. De l’immatriculation des véhicules à celle des motos en passant par le service de l’obtention des permis de conduire, tout semble tourner au ralenti. Contrairement à ce que la communication a voulu faire croire, que ce ne sont pas des dossiers « non à jour » qui sont en souffrance, nos recoupements confirment que la grande majorité des dossiers piétinent. Plus de mille dossiers, trainent dans les bureaux de l’agence depuis plus d’un mois. On y trouve des dossiers de mutation, de demande de permis de conduire, d’immatriculation d’autos et de motos…Selon les indiscrétions, ces piétinements s’expliquent par le dysfonctionnement des systèmes informatiques et une manque de compétence des agents affectés à ces services. C’est d’ailleurs pour combler cette défaillance qu’un recrutement de personnel a été fait mais malgré le déploiement de ces agents le 03 juin dernier, les services ne sont toujours pas au top de leur fonctionnement.
Dada impuissant
En janvier 2023, Richard Dada est arrivé à la tête de l’ANaTT avec un contrat d’objectifs. Son cahier de charges était bien précis. Il devrait, continuer et achever l’informatisation et la modernisation des services de l’agence. Mais depuis son arrivée, il ne semble pas retrouver ses marques. L’expert international dont les mérites ont été tant vantés n’arrive pas insuffler une nouvelle dynamique au sein de l’agence. Ce qui fait que plus d’un an et demi après son arrivée, les agents ne souviennent rarement des réformes qu’il a lui-même initiées et conduites. Les logiciels informatiques qui fonctionnent jusque là ont été installés au temps du DG Alain Hinkati. Ce sont des logiciels de 2014 tous vétustes qui tombent fréquemment en panne. Le service d’immatriculation des motos est resté toujours à l’étape archaïque contraignant les usagers à faire de multiples tracasseries avant d’immatriculer leurs motos. Idem pour le logiciel d’immatriculation des véhicules qui devrait être changé mais le DG n’a pas pu le faire. « Il a mal évalué la mission », nous souffle un cadre de la maison. L’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé. Et on se demande bien qui protège ce DG qui visiblement n’est pas à la hauteur de la mission à lui confiée. Selon les indiscrétions qui bénéficie du parrain d’un tout puissant ministre du gouvernement qui le protège contre vents et marrées. Fort de ce soutien, le Dg joue à terroriser les quelques rares agents qui osent le contredire ou aller contre ces injonctions. Pourtant, l’agence ne manque pas de cadres capables de diriger et d’y implémenter des réformes de qualité. On peut citer le DAF dont le professionnalisme avait permis de prendre le contrôle de la situation en optant avec un suivi rigoureux la rotation et la motivation des agents de l’ANaTT pour pouvoir évacuer des tonnes de dossiers en son temps.