Redaction
Une séance de sensibilisation, conjointement organisée par le Chef d’arrondissement d’Ekpè, Janvier Mètonyékpon, et le Commissaire de l’unité de police de son territoire, Jean-Marie Adanou, a réuni plusieurs catégories socioprofessionnelles, ce mardi 29 mai 2024 dans la salle de délibération dudit arrondissement. L’assistance ( conducteurs de taxi-motos, sages et notables, jeunes et femmes ) a été amplement entretenue sur les mesures prises pour le respect du code de la route et la sécurité, afin de protéger les populations.
Le chef d’arrondissement d’Ekpè, Janvier Mètonyékpon, et le Commissaire de police d’Ekpè, Jean-Marie Adanou, sont en synergie d’actions pour la sécurité des personnes et des biens sur leur territoire. C’est ce qui se ressort de leurs échanges avec les populations, ce mardi. C’est l’homme en uniforme qui a longuement montré que la protection des vies humaines est l’une raison de la décision du port de casque exigé à tout motocycliste et à celui qu’il a pris. Mise en vigueur depuis le 1er mai dernier, la mesure, selon son développement, permet déjà de limiter les cas graves d’accident dans les hôpitaux béninois.
<< Je salue le leadership du C.A pour sa disponibilité à débattre des questions aussi sensibles. C’est la preuve qu’il aime vraiment ses administrés. Vous n’êtes pas sans savoir que la police a commencé la répression contre la violation du code de la route depuis le 1er mars. Les gouvernants ont décidé du port obligatoire de casque à tout motocycliste et à celui qu’il a pris derrière. C’est notre protection. Selon les statistiques, dans une année, au moins 700 personnes trouvent la mort pour non port de casque. Souvent, c’est celui qui est derrière qui est plus exposé. Nous devons protéger nos têtes…..>>, a-t-il déclaré à l’assistance très attentive à ses propos. C’est pourquoi, le Commissaire Jean-Marie Adanou a insisté sur le port de casque et le respect des couloirs de circulation à Èkpè.
<< A Èkpè, nous devons respecter la décision en vigueur. Sinon, la pénalité est 5000 F, car le pays est basé sur des textes. En plus, pas plus de deux personnes sur une moto…>>, a-t-il martelé. Selon ses propos, la répression se fait et se fera dans les normes. << Bientôt, il y aura aussi des caméras cachées à Èkpè pour surveiller tout. En cas de problèmes sur le terrain, vous pouvez vous approcher du commissariat. Un individu ne peut pas affronter l’État que nous sommes tous….>>, a conseillé le Commissaire d’Ekpè.
Dans le domaine sécuritaire, Jean-Marie Adanou a invité les populations à une franche collaboration avec la police. Il entend décourager le vol sur toutes ses formes. << Il y a des gens qui vont voler des portables même dans les maisons. Nous allons les décourager….>>, a-t-il rassuré. De la même manière, il entend organiser une répression sans faille contre les excès de vitesse dans les agglomérations, la pollution sonore et autres comportements qui mettent en danger la vie des paisibles populations.
Toutes ces dispositions prses pour la protection des uns et des autres ont été saluées et soutenues par le chef d’arrondissement d’Ekpè. << Nous remercions notre commissaire et ses éléments. Je soutiens toute initiative visant la protection et la sécurité des populations…..>>, a-t-il déclaré, après avoir posé des questions d’éclaircissement. Il a appelé ses administrés à ne pas tenir tête à l’Etat. C’est un nouveau départ entre la police et les autorités politico-administratives d’Ekpè qui est lancé.
Jules Yaovi MAOUSSI
