Redaction
Former une masse critique de citoyen pétris de valeur et capable de gérer la cité avec fidélité, loyauté et abnégation. C’est l’objectif principal qui a motivé la mise sur pied d’une association née dans le département de la Donga sous la dénomination, Fondation Potier de la République. A travers une activité de retrouvaille qu’elle a organisée ce samedi 20 avril à Djougou, les objectifs cibles et l’idéologie de l’association ont été reprécisées aux fins de redynamiser le pôle stratégique dudit département.
En organisant cette activité de retrouvaille des Potiers de la République du Donga, les organisateurs poursuivaient un triple objectif : outiller les participants en vue de leur approbation à l’idéologie de la Fondation ; lancer un micro-projet économique pilote fédérateur et donner une mission à chaque participant pour l’élargissement de la famille. Ainsi, les responsables d’arrondissement et de communes ont été conviés au chef-lieu du département. A l’occasion, cinq modules de formation portant sur la Fondation et son idéologie ont été développés, permettant ainsi aux participants de mieux s’approprier le fond des choses. De même, une discussion ouverte a permis de déterminer un problème au niveau du département. La solution à ce problème servira de socle pour un micro-projet économique fédérateur et dans la mise en œuvre duquel, chaque participant s’engage à être actionnaire.
Par ailleurs, en vue de s’implanter dans tous les arrondissements du département, un ordre de mission délivré à chaque participant, devra leur permettre de procéder au recrutement des «CTPR » de son arrondissement.
Faut-il le préciser, la Fondation Potiers de la République est née dans un contexte où « le peuple béninois et surtout la jeunesse sont confrontés à beaucoup de difficultés sur les plans politique, social et économique ». C’est donc conscient de l’énorme défi de développement persistant que la jeunesse de la Donga a décidé de « se prendre en charge pour se transformer elle-même et porter l’espérance d’une nation prospère. »
Ignace TOSSOU
