Les foyers au Bénin souffrent le martyr à cause de la cherté du prix de maïs. Ce prix varie entre 350 , 400 ou 450 fcfa sur le territoire national. Reçu sur BIP radio ce mercredi 10 avril 2024 , le Chef programme national du développement de la filière maïs au Bénin de l’Agence territoriale de développement agricole ( ATDA), Yves Hountondji a expliqué que la flambée du prix de maïs est due à plusieurs facteurs . Selon lui , il y a plusieurs facteurs notamment des facteurs internes où « des commerçants qui déjà , quand le maïs coûtait déjà moins cher, avaient fait de grands stocks » .
Yves Hountondji a déclaré aussi que « grâce aux projets-programmes qui ont pour objectif le développement des producteurs, le développement de notre production », ces derniers ont mis en place des systèmes tels que des magasins où des stocks sont mis dedans . Il a précisé que « leur préfinancement est fait par une structure de microfinance et les prix sur le marché sont surveillés jusqu’à ce qu’on ait des prix intéressants pour pouvoir vendre » . « Ces système exigent le bradage de la production vers la récolte au niveau des producteurs » a-t-il laissé entendre .
Au niveau des facteurs exogènes , dit-il , « nous avons d’autres pays qui aujourd’hui ont un besoin très grand du maïs pour l’alimentation humaine, l’alimentation des animaux » . Le Chef programme national du développement de la filière maïs au Bénin a cité le Niger , le Nigeria, le Burkina Faso et même le Tchad . Ces pays selon lui, » qui aujourd’hui ont eu des déficits de production » et « se sont rués sur le Bénin pour s’approvisionner en maïs » . Il a fait savoir que « les commerçants de ces pays sont sur le territoire national » et » sont prêts à acheter le maïs à n’importe quel prix « . Il a indiqué qu’ ils vont « jusqu’à proposer eux-mêmes une augmentation de prix s’ ils n’ont pas la cargaison qu’ils souhaitent acheter avant de quitter « . Pour Yves Hountondji , « tous ces facteurs font partie des facteurs qui font le renchérissement du prix » . « Nous sommes dans un marché libre quand l’ offre est moindre , le prix va avec » a -t-il lâché.
Pour ceux qui mettent cette flambée du prix du maïs, il a souligné que « dans des régions données , on a eu quelques perturbations de pluie qui sont venues en retard » ou bien « à des moments donnés sont venus trop tôt « . Mais pour lui « toujours est-il que ce que nous vivons n’a pas seulement comme facteurs tous comme inhérents » et qu' »on peut aussi considérer la saison comme un facteur qui a concouru ». Car affirme-t-il cela « fait partie des facteurs qui font que la production cette année , on n’ a pas pu atteindre les objectifs fixés » . Il a tenu à préciser que » aujourd’hui la production que nous avons a quelque peu diminué » mais cela ne compromet pas la satisfaction des besoins en maïs .
Par rapport à la production nationale aujourd’hui , il a dit que pour l’ instant ils n’ont pas encore « les statistiques officielles mais les estimations qui ont été faites jusque -là nous avons une production d’environ 1 million 500 mille tonnes » et que « notre consommation tourne autour de 1 million de tonne de maïs « . Il a rassuré qu’ « on a encore de surplus comme nous sommes dans une communauté et que les autres en ont besoin , on ne peut pas interdire d’acheter .Mais la plus grande spéculation c’est les stocks » et les commerçants qui la jouent .Il faut signaler que pour les objectifs qui sont fixés au départ cette année , la production de tonnes de maïs devrait être 1 million 9 00 mille tonnes.