La nouvelle Constitution de la République du Togo a été votée le lundi 25 mars 2024 par les députés de l’Assemblée nationale. Le vote de cette nouvelle Constitution a suscité de vives réactions au sein de la société civile et de la classe politique de ce pays . Le communiqué de presse rendu public le mardi 26 mars 2024 par la Conférence des Evêques du Togo ( CET) invitant le président Faure Gnassingbé à ne pas promulguer la nouvelle loi fondamentale et à privilégier le dialogue politique inclusif après les élections législatives et régionales a été apparemment entendu par le Chef de l’ Etat togolais.
Selon un communiqué en date du 29 mars 2024 provenant de la présidence de la République du Togo et » Conformément à la procédure législature, le gouvernement a reçu du bureau de l’Assemblée nationale, ce jeudi 28 mars 2024, la loi portant révision de la Constitution togolaise , adoptée le lundi 25 mars 2024″. Ce communiqué précise que « toute chose étant perfectible, et au regard de l’intérêt suscité au sein de la population par le texte depuis son adoption le Président de la République a demandé » à l’ Assemblée nationale une deuxième lecture de la loi portant révision de la Constitution togolaise.
Rappelons que dans la Constitution non révisée, l’ Article 59 stipule que » le président de la République est élu au suffrage universel , libre , direct , égal et secret pour un mandat de cinq (0 5) ans renouvelable une seule fois ». L’alinéa 1 de cet article 59 de précise : « Cette disposition ne peut être modifiée que par voie référendaire » et l’article 60 de souligner que « l’élection du Président de la République a lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux ( 02) tours ».