Ça tempête au BR. Alors que le parti semble avoir retrouvé une relative accalmie après les dernières réformes et le renouvellement des organes dirigeants du parti, la révision de la constitution y apporte son lot de remue-ménage et de querelles intestinales. Selon un communiqué, le président du groupe parlementaire Assan Séibou a introduit le projet de révision de la constitution à l’Assemblée. Cet acte du président Séibou n’a visiblement pas reçu l’accord des membres du bureau politique du parti. Dans une motion d’éclaircissement diffusé sur les réseaux sociaux et authentifié, un conseiller municipal du même parti du nom de Franck David Houedakor accuse Assan Séïbou d’avoir posé un acte de trahison dans le parti. « Par communiqué le président du groupe parlementaire Bloc Républicain a notifié à l’opinion publique et internationale la proposition au chef de l’État de la révision de la constitution notamment sur la question du nombre de mandats. Cette position constitue une trahison et une violation du règlement intérieur de notre parti qui dispose que pour les questions d’orientation politique le bureau politique se réunir en session extraordinaire pour délibérer », s’offusque-t-il. Avant de dénoncer un projet étranger au parti. «
Dans le cas d’espèce les membres du groupe parlementaire BR ont porté devant le chef de l’État une position qui n’a jamais été discuté en réunion du bureau politique et mais ainsi en danger l’avenir politique des élus et membres du bureau politique que nous sommes ». Et enfin, il interpelle les députés de son parti par quatre questions. « Au nom de qui les parlementaires ont pris cette position ? A quel moment ce sujet a été traité en session extraordinaire du bureau politique ? Doit on suivre cette position des parlementaires qui n’engage pas me parti ? Que doit on répondre à la presse au cas où on nous interroge ?« . Comme quoi, le concert ne fait que commencer et les rythmes des folklores vont changer au prorata de la frénésie des tam-tameurs.