Roland AFFANOUUne centaine de poulets, canards et pintades ont été abattus dans un élevage traditionnel à Parakou après une alerte à la grippe aviaire donnée par l’éleveur. L’alerte est venue fin décembre 2023. Selon le chef division réglementation et contrôle des produits d’origine animale dans le département du Borgou, François Dadidjè, reçu comme « invité » ce vendredi 19 janvier 2024 sur Bip Radio, il a déclaré qu’on ne saurait donc parler pour le moment de cas de grippes aviaires. Pour François Dadidje, « il n’y a pas des soupçons, il y a un seul soupçon dans un élevage où on a soupçonné la maladie ». « Mais dans nos démarches, après le soupçon il faut passer à la consommation et la consommation relève du laboratoire » a-t-il laissé entendre.
Pour le chef division réglementation et contrôle des produits d’origine animale dans le département du Borgou, « même si le laboratoire confirme, il faut passer encore à un autre laboratoire beaucoup plus accrédité pour sortir les résultats définitifs ». Pour le moment dit-il, ils ne sont « qu’à l’étape des soupçons dans un seul élevage de Parakou ». En ce qui concerne les dispositions prises pour éviter qu’en attendant qu’ils aient ayez les résultats que ça se propage, il a souligné que la mesure immédiate qu’ils ont appliquée, « c’est d’éliminer toute la volaille sur place ». Car, selon lui, « on ne peut pas attendre la confirmation du laboratoire pour avoir à courir derrière le mal ».
« Donc on aurait pris des mesures techniques que nous avons appliqué à l’élevage en collaboration avec l’éleveur qui est resté disposer pour la mise en œuvre de cette mesure » a lâché François Dadjidjè. Il a fait savoir qu’ils vont « continuer à investiguer autour des élevages alentours. ». Il a précisé à cet effet que « l’état de veille est maintenu jusqu’à ce jour en attendant » qu’ils aient « la confirmation officielle » et que « même si il y a confirmation officielle, c’est l’autorité qui communique par rapport à ces compétences ».
