L’un des secteurs favorable au développement de nos jours est bel et bien l’agriculture. Heureusement qu’il est possible aujourd’hui d’accroître la production agricole pour un rendement meilleur. Le Bénin, à l’instar des autres pays de la sous-région ne néglige pas ce secteur. C’est à travers un communiqué de la banque mondiale que l’importance de l’agriculture sur l’amélioration de conditions de vie des populations au Bénin a été révélé.
Grâce à l’agriculture béninoise, les conditions de vie des populations peuvent être améliorées. L’agriculture fait partie aujourd’hui des secteurs qui propulsent au développement. Ce secteur encore en plein essor dans certaines régions a besoin de plus financement. En effet, selon un communiqué de la banque mondiale, l’agriculture béninoise peut propulser le Bénin dans plusieurs domaines. C’est le constat fait par Nestor Coffi, responsable des opérations de la Banque Mondiale pour le Bénin. À l’en croire, un bon investissement dans le secteur agricole peut avoir un impact positif sur l’amélioration des conditions de vie des populations. « L’agriculture béninoise occupe encore deux-tiers de la population. Les investissements dans le secteur agricole ont un impact majeur sur la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ce financement additionnel va aider à créer de nouvelles opportunités économiques et des moyens de subsistance plus inclusifs pour les populations des zones fragiles et à risques du pays », a-t-il expliqué. En dehors du fait de constituer une base solide pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la création d’emploi, ce financement donne également une autre garantie. Pour Nestor Coffi, il constitue également un pilier important pour la sécurité alimentaire et un moteur essentiel des mécanismes de prévention de la fragilité.
En guise d’illustration, le projet PACOFIDE lancé en juin 2020 a favorisé l’essor de l’agriculture béninoise. Ce projet a pu non seulement réhabiliter environ 83 000 ha d’anciennes plantations d’anacardiers mais aussi établir environ 18 000 ha de nouvelles plantations à ce jour. De même, il y a eu la création d’environ 1 000 ha de plantations d’ananas et plus de 300.000 producteurs ont facilement accès aux engrais. C’est également ce projet qui a permis l’augmentation de 36% le volume de la noix de cajou et de 20% le volume d’ananas commercialisés par les bénéficiaires. Concernant le rendement, la noix de cajou a connu une augmentation de 16,5% et l’ananas de 10,6%. Il faut souligner qu’il y a eu aussi la construction d’infrastructures de logistiques à températures contrôlées pour les exportations des produits agricoles périssables à l’aéroport de Cotonou. Ces différents rendements prouvent la place majeure de l’agriculture dans le développement de la nation béninoise.
Gildas AHOGNI