Liberté provisoire accordée à Romaric Boco. Arrêté depuis le 8 avril dernier sur plainte du ministre du Cadre de vie et jeté en prison pour harcèlement par voie électronique, une disposition du Code du Numérique qui a déjà conduit en prison plusieurs journalistes et activistes, le militant du parti Bloc Républicain a bénéficié, au cours de l’audience tenue ce lundi 06 mai 2024 , de la part du juge de la Cour de Répression des Infractions économiques et du terrorisme ( CRIET ) en charge du dossier, d’une liberté provisoire contre une caution de 2 millions de Francs CFA. Mais il est à préciser que le dossier de Romaric Boko est renvoyé au 1er juillet 2024.
Rappelons que Romaric Boko a été interpellé le 8 avril 2024 par les policiers en civil dans les encablures de la pharmacie Lom Nava à Akpakpa et conduit à l’Office Central de la Répression de la Cybercriminalité (OCRC) où il a été auditionné, puis une garde à vue lui a été notifiée suite à une plainte de José Tonato, Ministre du Cadre de vie pour harcèlement par voie électronique. Après,, il a été présenté au Procureur spécial de la CRIET qui l’a écouté et placé sous mandat de dépôt puis après il a été jugé par la juridiction spéciale qui lui a accordé une liberté provisoire contre une caution.