Du 21 au 23 mai 2025, la 75ème session plénière ordinaire de la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) s’est tenue au grand séminaire Mgr Louis Parisot de Tchanvédji, dans la commune de Klékanmè . Les Evêques se sont prononcés sur plusieurs sujets d’actualité entre autres sur le plan social et politique. Le Directeur de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP), le Père Arnaud Éric Aguénounon a été reçu le lundi 26 mai 2025 sur la télévision nationale dans l’émission «Bonjour Le Bénin ». Il a éclairci l’opinion publique sur le sens qu’on peut donner à la paix et ses vertus évoquée par les Evêques du Bénin. Il a, dans ses premiers mots, précisé que « les Evêques constituent des pasteurs qui sont dans plusieurs diocèses du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest ».
Le Père Aguénounon a souligné également qu’ils « sont au cœur de la réalité concrète comme acteurs de terrain, comme pasteur de terrain ». Selon lui, ils écoutent le peuple, l’élite, les hommes politiques et « de leur écoute et de ce qu’ils sentent sur le terrain, il y a un besoin de paix». L’écrivain-essayiste a soutenu que «la paix, c’est la denrée rare, la plus nécessaire, la plus importante mais pourtant cette paix-là est reléguée au dernier rang ». Pour lui, « nous ne faisons pas trop d’efforts pour maintenir la paix ». « Dans le monde général, il y a les guerres, les conflits, les agendas cachés, le nucléaire, l’économie et tout ce qui se passe. Par rapport à Léon XIV, dans ses premiers mots, a dit : ‘’la paix soit avec vous’’», a-t-il déclaré.
Pour qu’il y ait la paix, selon le Directeur de l’IAJP, « il ne faut pas que la prière parce que Dieu ne descend pas ». Il a affirmé que « Dieu fait de nous de bons instruments » et qu’ « il faudrait que chacun soit de bons instruments ». C’est pour cela, dit-il, que «les Evêques ont demandé aux acteurs politiques, à la société civile et tout le peuple de s’engager et de trouver des mécanismes pour qu’il y ait la paix ». Pour qu’il y ait la paix, dit-il, les Prélats « ont parlé du contexte électoral de 2026 » et ils ont demandé qu’ « il faudrait que l’élection soit transparente, inclusive, libre et apaisée ».