Un drame secoue la ville de Tanguiéta. Le corps sans vie d’un enseignant a été découvert dans sa chambre, au quartier Gorobani. Si les circonstances exactes restent à établir, la thèse d’un meurtre est évoquée. L’enquête vient d’être confiée aux autorités compétentes afin de faire toute la lumière sur cette disparition tragique.
Dans la matinée de ce dimanche, un enseignant du Collège d’Enseignement Général (CEG 1) de Tanguiéta a été retrouvé sans vie à l’intérieur de sa chambre, localisée dans le quartier Gorobani. Le corps, découvert par des proches, présentait des signes alarmants qui encouragent les enquêteurs à ne pas écarter la piste d’un crime.
En effet, pour l’heure, l’identité précise de la victime n’a pas été officiellement confirmée, et les circonstances de sa mort demeurent floues. On ignore encore la nature exacte des blessures ou s’il y a eu effraction. Toutefois, dans les milieux proches du dossier, la thèse d’un assassinat commence à circuler, compte tenu de certains indices relevés sur les lieux. Les autorités locales et les forces de sécurité ont été saisies. Une équipe technique est attendue, chargée de procéder aux premières constatations, de collecter les indices et de réaliser les premiers éléments d’investigation. Le procureur du territoire aurait donné ses instructions pour que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique.
La communauté éducative de Tanguiéta est sous le choc. Collègues, élèves et riverains manifestent déjà leur consternation, tandis que des voix s’élèvent pour exiger que justice soit rendue. Des parents d’élèves et des enseignants réclament le déroulement rapide d’une enquête rigoureuse, afin que toute responsabilité éventuelle soit établie.
Jusqu’à présent, aucun suspect n’a été formellement interpellé. La population reste dans l’attente d’informations fiables, dans un contexte de vive inquiétude. Au-delà de ce drame, c’est la condition de sécurité des enseignants dans certaines zones qui est remise en question.
Gildas AHOGNI