Un immense scandale secoue la Police Nationale camerounaise suite à la fuite de vidéos à caractère sexuel impliquant de hauts gradés. Les images, qui ont fait l’effet d’une bombe, montrent des actes sexuels se déroulant au sein même d’un bureau de police, transformé pour l’occasion en lieu de tournage.
La scène se serait déroulée le vendredi 25 juin 2025 dans un bureau officiel. Le principal protagoniste identifié est le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, alors patron de la police dans la région du Centre. Il aurait filmé lui-même ces « acrobaties sexuelles » impliquant deux policières, l’une d’elles étant l’officière de police Christelle Eboa, en service au commissariat central N°1 de Yaoundé. Des accessoires pour adultes (sextoys) auraient également été utilisés. L’identité de la troisième participante, une autre commissaire de police également mariée, n’a pas encore été révélée.
Selon le « journal du Cameroun ». , trois fonctionnaires de police écopent d’une suspension de leurs fonctions le mardi 29 juillet 2025. Le commissaire divisionnaire, Josué Ossomo, perd son poste de délégué régional de la Sûreté nationale du Centre. La hiérarchie policière suspend aussi l’officier de police de deuxième grade Christelle Eboa ainsi qu’une autre fonctionnaire, commissaire de police. À l’origine de ces mesures conservatoires, une scène obscène tournée et filmée dans le bureau du commissaire divisionnaire. Les deux dames sont vues dans la vidéo en tenue d’Adam, en plein activité homosexuelle. Les images amateures sont tournées, selon les témoignages, par le commissaire divisionnaire.
Il faut aussi préciser que de nombreuses autres images et vidéos impliquant des policières continuent de fuiter, laissant entrevoir que ces pratiques étaient courantes entre elles et leur supérieur. En dehors des sextapes tournées au bureau de police, d’autres scènes, toujours filmées par le commissaire divisionnaire Ossomo, auraient eu lieu à domicile et dans des hôtels. Ce scandale est considéré comme le plus grave impliquant des questions de mœurs depuis l’existence de la police nationale au Cameroun.