Au cours de cette conférence, le porte-parole de l’Assemblée Nationale a abordé l’épineuse question des questions orales et écrites adressées au gouvernement et qui souffrent dans les tiroirs de l’institution. Selon lui, il s’agit d’une question de priorité. Vitali Boton a justifié que le Parlement a fait un choix assumé. « Le Parlement a privilégié des missions de contrôle actives : suivi de projets d’infrastructures, évaluation de politiques publiques, écoute des citoyens ou encore sensibilisation sur la sécurité », a-t-il indiqué. À côté de ces missions, il a évoqué « la remarquable action du Caucus des femmes parlementaires autour des marchés modernes nouvellement construits dans diverses régions du pays ». Le porte-parole a fait remarquer que le bureau est à pied d’œuvre pour harmoniser les choses. «Conscient de l’équilibre à maintenir entre les différents mécanismes de contrôle, le Bureau de l’Assemblée nationale travaille à renforcer la complémentarité entre les missions de terrain et les questions en plénière dans les sessions à venir ». Vitali Boton a aussi rassuré que le parlement reste déterminé à poursuivre, à fouiller et à comprendre les actions de l’exécutif.
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