Dans sa sortie médiatique du samedi 31mai dernier sur la chaine de la télévision nationale du Niger, le Général Abdourahamane Tiani a déclaré que « la frontière avec le Bénin et le Niger restera fermée ». Il a accusé le Bénin de continuer d’abriter des militaires français dont l’objectif est de déstabiliser son pays et a précisé que sans une rupture coopération militaire entre Cotonou et Paris, Niamey n’ouvra pas sa frontière avec le Bénin.
Reçu ce dimanche 1er juin 2025 dans l’émission « L’Entretien Grand format » de Bip radio en synchronisation avec Gerddes FM et la Voix de la vallée, le Ministre des Affaires Étrangères Olushegun ADJADI BAKARI a répondu au chef de la junte militaire de Niamey. « Nous avons le devoir de trouver le créneau pour pouvoir continuer à travailler ensemble parce que c’est ça qu’attendent nos peuples. Ils n’attendent pas de nous que nous soyons là à nous lancer des effectifs sur les réseaux sociaux. Ce qu’ils attendent de nous, c’est que nous puissions travailler ensemble pour régler des problèmes concrets », a affirmé le ministre avant d’ajouter : «La frontière du côté du Niger est ouverte. Nos frères du Niger ont encore quelques difficultés, on va le dire ainsi. Que nos trois frères décident de faire partie de l’AES, c’est leur droit, nous le respectons. »
Le chef de la diplomatie béninois a indiqué que les dirigeants du Niger et du Bénin devront faire face aujourd’hui, aux «questions de sécurité ». Il a fait remarquer que malgré que la frontière soit fermée du côté du Niger, « l’année dernière, la croissance économique du Bénin était de 7,5%, supérieure aux prévisions. Ça veut dire qu’ensemble, nous Béninois, nous avons construit une forme de résilience qui fait que, quels que soient les chocs que nous pouvons subir, nous avons la capacité et la force de pouvoir nous relever et de continuer à être forts »,