« Quels sont les véritables attributions de ces nouveaux postes, ainsi que les ressources financières qui leur seront allouées. D’où proviendra ce financement additionnel et quels en seront les objectifs concrets ? »
La dernière nomination du collège des Ministres-Conseillers suscite encore des réactions. La dernière est celle de Richard Boni Ouorou. Le Président du Mouvement Libéral replace ce débat dans un contexte d’efficacité gouvernementale et de transparence dans la gestion des ressources publiques. Sans hésiter, il pose quatre questions importantes au chef de l’Etat sur les ressources qui serviront à payer ses 12 personnalités nommées.
« Quatre questions auxquelles Patrice Talon Après les événements d’hier, il est crucial de rappeler que la démocratie ne se limite pas à des élections, qu’elles soient réussies ou non. Elle repose avant tout sur la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Dans cette optique, la question de la réduction de la taille de l’État et de ses responsabilités est centrale pour nos pays. En effet, nous devons nous interroger de manière lucide et critique sur la manière dont l’État prévoit de financer les nouveaux postes ministériels et les conseillers associés.
Il est essentiel de clarifier quels sont les véritables attributions de ces nouveaux postes, ainsi que les ressources financières qui leur seront allouées. D’où proviendra ce financement additionnel et quels en seront les objectifs concrets ? Le discours du chef de l’État sur la nécessité de créer de nouveaux postes politiques manque de crédibilité, surtout si l’on considère que la fin du mandat est présentée comme un moment de preuve d’efficacité, alors que le véritable enjeu devrait être la préparation d’un bilan exhaustif et constructif.
Ces questions sont non seulement pertinentes, mais elles sont fondamentales pour assurer une gouvernance responsable et éclairée. Il est impératif d’exiger des réponses claires afin de garantir que les décisions prises soient en adéquation avec les besoins réels de la population et qu’elles renforcent la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Prenez soin de vous »
Boni Richard Ouorou