Ancien vice-président de l’Assemblée Nationale, ancien membre du bureau national du parti Libéral Social de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon, et politicien très engagé, le docteur André Dassoundo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, is back. Après plusieurs années de silence de plus en plus inquiétant et d’absence permanente sur le terrain, le bulldozer de Dassa-Zoumé reprend service avec intensité et à la vitesse des TGV. Dassoundo refait surface alors que d’aucun le croient sortir de la politique tout comme ses adversaires politiques pensaient l’avoir définitivement enterré.
Depuis quelques mois, il n’y a de week-ends où l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale ne descend sur le terrain pour rencontrer, soit les militantes et militants, soit les rois et têtes couronnées, soit des groupements de femmes, soit des enseignants. Et ceci, sur toute l’étendue du territoire national en l’occurrence dans les zones septentrionales et au centre du Bénin. Ses déplacements sont également constatés à l’extérieur du pays. Il ne communique pas sur ses déplacements et encore mois sur ses activités qui se comptent désormais par centaine. De retour à Cotonou après les week-ends chargés sur le terrain, André Dassoundo multiplie des rencontres avec des personnalités politiques qui ont fait et/ou qui font parler d’eux sur l’échiquier politique national. Ce come back est nécessaire, dira un de ses admiratifs, au regard de la capacité de mobilisation politique de l’homme. Mais une question reste posée. Pour qui roule l’honorable André Dassoundo et que cache ses nombreux mouvements sur e terrain à moins de deux ans des élections générales de 2026 qui viendront éteindre les projecteurs sur la rupture ? Travaille-t-il pour lui même ? A-t-il des ambitions non encore avouées ? Roule-t-il pour la mouvance, pour l’opposition ou pour une tierce personne ? Qu’est-ce qui le fait courir ? Avec son art de convaincre et sa capacité de mobilisation, Andrée Dassoundo pourra sérieusement secouer les cocotiers dans l’arène politique où il est très loin d’être un outsider dont on peut négliger ou ignorer les pas. Une chose est certaine, le temps est le meilleur allié de l’homme et il saura nous éclairer sur les vraies raisons du come back du député honoraire de Dassa-Zoumé.