« 11 Quai Branly », c’est le dernier livre publié chez Flammarion par Mazarine Pingeot Mitterand, la fille naturelle de l’ancien Président de la République française François Mitterrand. Le livre qui sort demain est une autobiographie dans laquelle l’auteure raconte un peu sa vie d’enfance et sa dépression à l’âge de 15 ans.
La claustrophobie persiste toujours chez Mazarine Mitterand Pingeot. C’est à travers une interview exclusive accordée à « Paris Match », à l’occasion de la sortie de son dernier livre, « 11 Quai Branly », que l’écrivaine revient sur des souvenirs marquants de son adolescence et révèle une nouvelle souffrance qui l’affecte depuis la fin de son couple avec Mohamed Ulad-Mohand, le géniteur de ses trois enfants.
Selon l’écrivaine, cette peur irrationnelle de l’enfermement qu’est la claustrophobie, s’est déclenchée après la fin de leur relation avec son ex mari en 2014. Ainsi, l’auteure explique désormais éviter les ascenseurs et paniquer à l’idée d’être bloquée dans le métro. « Le malaise est arrivé à un certain moment de ma vie, quand je me suis séparée du père de mes enfants. Des choses ont bougé », a confié Mazarine Pingeot au cours de son interview avec Paris Match.
Dans « 11 Quai Branly », la fille de l’ancien Président de la République française raconte avec émotion les moments de son enfance où elle était « vide, coupée de toute émotion ». Elle se remet maintenant, pas à pas de ce traumatisme avec son nouveau mari Didier Le Bret et ses trois enfants. Son dernier ouvrage, « 11 Quai Branly », sera disponible le 16 octobre 2024.
Fille de François Mitterrand et d’Anne Pingeot, elle a été une enfant cachée pendant longtemps. Dès son plus jeune âge, Mazarine Pingeot a vécu une existence hors du commun, à l’abri des regards, cachée dans un appartement au cœur de Paris. Pendant son adolescence, son existence est restée secrète, loin du regard du public et des médias. Même si pour elle son père a été présent lors de son enfance, l’idée d’être enfermée a agi sur sa vie surtout lorsqu’elle avait 15 ans. En 2016, elle a officiellement pris le nom de son père, et est devenue Mazarine Mitterand Pingeot.
Ezéchiel D. Padonou