Selon la vision Perspective à long terme Bénin Alafia 2025, en matière d’éducation, 95% des Béninois aspirent à : « une éducation efficace et performante ». Pour satisfaire à ce besoin, le gouvernement béninois alors sous guide du président en exercice, le docteur Boni Yayi, s’est engagé dans des reformes qui ont hissé le système éducatif très haut. De la maternelle au supérieur en passant par le primaire et le secondaire, le régime du président Boni Yayi, dit régime du changement puis de la refondation, s’est investi à fond pour offrir de meilleures conditions de vie et de travail de tous les acteurs du système éducatif au Bénin. A la maternelle et au primaire, des miracles ont été produits sous le leadership éclairé du docteur président surnommé « Papa Bonheur ».
Durant ses années de pouvoir, Boni Yayi a mobilisé et investi plusieurs centaines de milliards de francs CFA dans l’éducation béninois au niveau maternel et primaire. Des milliers de salles de classes construites, des milliers d’enseignants recrutés, des centaines de milliards des arriérés datant d’avant le renouveau démocratique payés aux enseignants sans oublier l’indexation du salaire relevée à hauteur de 25% et la multiplication par deux puis par 3 de l’indemnité de logement des enseignants, Boni Yayi et son gouvernement ont donné au système éducatif béninois de quoi survivre, s’épanouir et grandir si les acquis laissés par son régime était sauvegardés et entretenu.
Avant l’arrivée du docteur Boni Yayi au pouvoir en 2006, le système éducatif béninois trainait des insuffisances sur plusieurs plans. Le taux de scolarisation était faible, surtout des filles, le taux d’achèvement était également faible, il y avait manque de matériel, d’infrastructures de personnels qualifiés. Le personnel de contrôle était insuffisant et les indicateurs de performance du système était mauvais. Les relations entre l’État et les partenaires sociaux n’étaient bonnes et le programme d’enseignement était de plus en plus décrié.
Malgré ce tableau peu reluisant, le Bénin, sous le régime de Boni Yayi, a entrepris d’être à l’avant-garde des défis mondiaux en matière d’éducation, surtout à l’éducation de base. Et il fallait à tout prix, pour le gouvernement du changement, relever ces défis.
En 10 ans, plus de 600.000 apprenants ont été touchés par la mesure de gratuité. Aussi peut-on noter, l’augmentation constatée au niveau du privé pourrait toutefois expliquer deux indicateurs : la faiblesse du système et la croissance économique.
Des subventions et de la mise en place de matériels pédagogiques
Dès 2006, l’État a pris en charge les salaires des vacataires pour deux mois en 2006 et 12 mois sur 12 à partir de 2007 pour un coût total de 13,8 milliards de francs CFA.
L’État a aussi décidé de subventionner toutes les écoles maternelles et primaires publiques pour leur assurer un bon fonctionnement pour un montant cumulé de 50,8 milliards de francs CFA (y compris les 2,6 milliards promis par le Chef de l’État en 2006 à l’annonce de cette mesure). Sur la période 2006-2015, le montant des subventions est estimé à 64,6 milliards.
L’élaboration et la mise en œuvre de la Politique Nationale d’Éducation et de Formation des Filles à travers la campagne « toutes les filles à l’école » a amené l’État à investir près de 2,8 milliards de francs CFA.
Pour faire face aux disparités régionales non négligeables, une mesure de ciblage des interventions a été prise et concerne 25 communes déclarées comme défavorisées en matière d’éducation afin qu’elles rattrapent leur retard par rapport aux autres communes. Depuis la rentrée 2014-2015, 85 000 filles du CI et du CP des 25 communes ciblées reçoivent des kits scolaires (fournitures, sac, uniforme…). A tout cela s’ajoute la mise à disposition des élèves du primaire du public et du privé des manuels scolaires et cahiers d’activités pour un montant total de 26,8 milliards de FCFA entre 2006 et 2015.
De plus, chaque école a bénéficié d’une dotation de 500 000 FCFA pour l’acquisition de matériels pédagogiques à usage collectif pour un montant total de 7,9 milliards de francs CFA entre 2006 et 2015.
Sous le régime de changement, 497.568 élèves mangent à l’école ce qui correspond à environ 29% des élèves contre 19% en 2006. Cette disposition impacte environ 182 624 filles. L’élaboration et la mise en œuvre du Plan Stratégique du Programme de Cours Accélérer (PCA) a permis de donner une seconde chance à 5.677 enfants de 58 centres d’éducations alternatives (PAEFEE) et 57 centres PCA.
Recrutement, formation et accompagnent pour des enseignants de qualité au service de l’éducation
Le sous-secteur des enseignements maternel et primaire a bénéficie de 6.750 enseignants dont 3.750 en mode de recrutement direct par la Fonction publique, 1.500 dans le programme ANPE et 1.500 dans le programme du Volontariat des jeunes.
En termes de formation initiale, il faut noter que 15.229 enseignants ont été formés entre 2006 et 2015 dont 7.178 ont été recrutés par l’État en qualité d’Agents Contractuels de l’État (ACE) et environ 2.000 comme stagiaires ANPE et 500 Jeunes Volontaires. L’État recrute et forme chaque année, depuis 2006, 25 inspecteurs et 35 Conseillers pédagogiques (le nombre de CP formé est passé à 60 depuis 2015) pour renforcer le contrôle de la qualité de l’apprentissage.
L’État a également offert aux enseignants la possibilité de se faire former de façon continue. On peut noter la formation diplômante des 10.993 ex enseignants communautaires reversés pour l’obtention du CEAP et /ou du CAP par l’Institut Nationale pour la Formation et la Recherche en Éducation (INFRE). On note également la formation présentielle organisée par la Direction de l’Enseignement Primaire au profit de plus de 10.000 enseignants non pris en charge par l’INFRE.
Au total, plus de 20.000 enseignants recevaient une formation continue par an sous le régime du président Boni Yayi. Aussi convient-il de rappeler la formation de plus de 4.000 enseignants dans le cadre de l’Initiative de Formation à distance des Maitres (IFADEM).
Dans la même optique, on enregistre la construction de 78 Circonscriptions Scolaires (CS) sur les 85 existants, la mise à disposition des Chefs de Circonscriptions Scolaires de 120 véhicules Pick-up et, l’acquisition et la mise à disposition des CP de 400 motos. Avec le président Boni Yayi, les enseignants ont bénéficiés de plusieurs avantages du Gouvernement de 2006 à 2015. On peut citer entre autres, le paiement des arriérés salariaux (datant de 1987) à tous les ayant droits pour un montant de plus de 100 milliards de francs pour les enseignants de la maternelle et du primaire, l’indexation du salaire à hauteur de 25% et la multiplication par deux puis par 3 de l’indemnité de logement des enseignants avec une incidence financière d’environ 18 milliards par an pour les enseignants exerçant dans les écoles maternelles et primaires publiques depuis 2008. La prise en charge des visites médicales annuelles depuis 2007 pour un montant cumulé de 600 millions de francs CFA, le paiement de diverses primes pour un montant cumulé de 49,1 milliards de francs CFA, l’augmentation du point indiciaire de tous les fonctionnaires et le reversement des enseignants communautaires en Agents Contractuels de l’État.
De la gestion et du pilotage du système éducatif béninois
Le pilotage efficient du secteur de l’Éducation a amené le Gouvernement Yayi a adopté en 2006, le Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Éducation (PDDSE) pour la période 2006-2015. Le PDDSE a permis de mobiliser auprès des Partenaires Techniques et Financiers grâce à la diplomatie du Chef de l’État, plus de 100 milliards de francs CFA entre 2008 et 2012 à travers le Fast Track Initiative et le Fonds Commun Budgétaire (Banque Mondiale, Pays-Bas, AFD, Danemark, KFW).
La décentralisation dans l’Éducation a été un domaine qui a également préoccupé le Gouvernement. Depuis 2010, le MEMP transfère aux communes par an 3 milliards de francs CFA pour la construction et l’équipement des salles de classes conformément aux lois sur la décentralisation en République du Bénin.
De plus, un transfert de 1,495 milliards de francs CFA est également fait aux communes pour l’entretien et la maintenance des infrastructures scolaires.
Les communes ont déjà construit grâce à FADEC INVESTISSEMENT, 1386 salles de classes équipées de 34 650 tables-bancs pour montant de 12.882.705.614 FCFA de 2011 à 2015. C’est au total 14,3 milliards que l’État a transféré aux communes pour exercer leurs compétences en matière d’entretien et de maintenance des infrastructures scolaires, grâce au fonds FADEC FONCTIONNEMENT pour un montant de 14.331.000.000 FCFA
Somme toute, la part du budget de l’état (budget exécuté) accordé au secteur de l’Éducation sous le régime Yayi est passée de 16,5% en 2006 à 26,5% en 2014 contre une norme recommandée d’au moins 20% par le Cadre Incitatif de Mise en Œuvre Accélérée de l’EPT (IMOA-EPT). Des efforts qu’il importe de reconnaitre à juste valeur afin que les générations montantes et futures s’en inspirent pour un système éducatif épanoui au Bénin
Retour sur les statistiques et les grands chantiers