Villers-Cotterêts, une ville française, accueille dès ce jour la XIX ème sommet de la Francophonie. Comme à l’accoutumée, le président français Emmanuel Macron reçoit plus de 50 chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’expression française. Devant ce parterre d’hommes politiques et d’influence, il dira une fois de plus la grande « messe » comme l’évangile, qui se présente désormais comme un vide de sens.
Avec assiduité, docilité et attention, plus de 50 chefs d’État et de gouvernement des pays d’expression française vont à nouveau écouter la grande « messe » du président français Emmanuel Macron. Mais l’on se demande le message qu’il laissera à la postérité que les francophones notamment africains n’ont pas encore entendu. Toujours est-il que les sommets précédents n’ont rien apporté de concret aux pays d’expression française notamment africains qui, montrent depuis peu leur désamour à la France. À son ouverture, les pays francophones africain doivent s’attendre aux solutions pour répondre efficacement aux enjeux numériques, économiques voir géopolitiques.
Ce sommet de la Francophonie se présente comme propice pour relever les enjeux des pays africains. En matière de géopolitique, les langues africaines doivent être un espace privilégié de dialogue où ces pays africains peuvent montrer leur puissance. Ces mêmes langues africaines doivent également profiter de l’intelligence artificielle comme un atout de promotion sur le plan numérique. Dans la grande zone économique africaine ZLECAF, les pays africains doivent s’appuyer sur la valeur ajoutée des langues. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas depuis des lustres d’autant puisque la langue française ne fait pas un bon retour sur investissement pour les pays africains.
Nous attendons des chefs d’État et de gouvernement des pays d’expression française des clauses pouvant répondre efficacement aux enjeux de l’Afrique. Il faut pas qu’ils soient sidérer encore de la grande « messe » de Macron et rentrer aux bercails juste avec des promesses. Doit-on toujours rappeler que c’est aberrant ces sommets pays-continent ? Il faut que la Francophonie endigue la frilosité des africains. Regard tourné au soir du 5 octobre où les travaux s’achèvent.
Gildas AHOGNI