Le port d’Abidjan fait partie l’un des ports le plus grands des pays de la côte ouest africaine. Mais malheureusement, les frais de transit constituent un défi majeur de l’ouverture du port dans la sphère de la compétitivité. Jean Louis Billon, homme d’affaires ivoirien et politique et ancien ministre du commerce, expose ses analyses sur ce problème crucial auquel doit faire face le développement du secteur portuaire ivoirien.
Dès le début du mois de septembre 2024, de nouveaux tarifs s’appliquent à plusieurs catégories de produits importés (véhicules, pièces détachées, boissons alcoolisées, tabacs et produits cosmétiques), peut-on comprendre de la publication que Jean Louis Billon a fait sur sa page Facebook.
Ces nouvelles réformes dans le secteur portuaire de la Côte d’Ivoire, sont pour lui ce qui empêche le pays d’être plus compétitif sur le marché. Dans une émission, il évoque la logistique comme le principal facteur. Pour lui, la Côte d’Ivoire dispose actuellement de la logistique la plus coûteuse dans le monde entier. Pour atténuer sa déclaration, il évoque d’une part les différents tarifs qui englobent le transport des matières premières vers le Port d’Abidjan. D’autre part, il met en exergue également les tarifs du déplacement des matières vers les zones industrielles.
Dans son analyse, il explique que « le transport, le déchargement du navire, entreposage, remplir dans un camion [….] » des matières premières du port vers la plus grande zone industrielle du pays qui se trouve à Yopougon présente une facture qui est la « plus chère au monde ».
À défaut de revoir les réformes implantées, il serait difficile pour la Côte d’Ivoire de se faire un nom dans le secteur portuaire mondial. « On ne peut pas prétendre être compétitif, quand on se bride nous-même note économie en mettant un monopole au port alors que dans le monde entier, les ports ont des opérateurs en compétition » a-t-il fait comprendre.
Ezéchiel Padonou (Stag)