En conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre 2024, plusieurs décisions ont été prises. Dans le secteur de l’enseignement supérieur, le gouvernement béninois envisage évaluer les enseignants-chercheurs du supérieur comme annoncé depuis peu.
L’assainissement tant annoncé dans le secteur de l’éducation prend effet désormais dans tous les domaines d’enseignement. Après le primaire et le secondaire, c’est le tour du supérieur qui entre dans la danse. En conseil des ministres tenu ce mercredi, le gouvernement béninois prend la décision d’évaluer les enseignants-chercheurs du supérieur. Cette décision entre dans le cadre de sa mission visant à promouvoir la qualité de l’enseignement et de la recherche. De ce fait, le Conseil a donné son feu vert à la signature d’accords-cadres avec les experts et les universités sélectionnés.
Et déjà, la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement Supérieur a reçu l’autorisation de faire appel à des experts individuels et à des universités de renommée internationale où trois appels internationaux à manifestation d’intérêt ont été lancés. Dans cette campagne, 38 experts de réputation mondiale et deux prestigieuses universités canadiennes ont été sélectionnées. Ces universités ont la capacité de mobiliser plusieurs dizaines d’autres experts à disposition de la délégation. Il faut noter que la Délégation au Contrôle et à l’Éthique dans l’Enseignement dispose déjà d’une base de données répertoriant tous les enseignants-chercheurs des universités publiques du Bénin, en plus d’un accès autorisé à celle des anciens du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), incluant des centaines d’experts africains.
Gildas AHOGNI