« Yayi, la legende». C’est le titre de l’ouvrage publié et lancé par le poète Julien Kandé Kansou ce mercredi 11 Septembre 2024 pour immortaliser l’ancien président du Bénin et surtout graver dans la mémoire des béninois les belles œuvres de Boni Yayi et son régime. Dans un recueil de 70 poèmes volumineux de 109 pages, Julien Kandé Kansou a, dans un langage poétique, retracé le parcours du fils de Tchaourou à travers ses réalisations et invite les leaders et dirigeants béninois à lui emboîter les pas. Qu’avait fait réellement Boni Yayi durant ses dix années de pouvoir (2006-2016) ? Et qui, mieux que celui qui l’a combattu peut rendre le témoignage sur la bonté de l’ancien président ?
Ce jour là à Space Royal Hotel à Calavi, le premier vice président du parti Les Démocrates, Eric Houndété, opposant farouche au régime de Boni Yayi a fait parler son coeur. « J’avais combattu le régime du Président Yayi pendant ses dix ans au pouvoir, de toutes mes forces à cause des dérives du régime que je constatais. Mais je suis heureux qu’il ́ne m’a pas fait du mal et ne s’est jamais pris à ma personne. J’ai fini par découvrir l’homme et par comprendre que ce sont ceux qui sont à l’origine de ces dérives qui se retrouvent aux côtés du pouvoir Talon pour cristalliser sa mauvaise gouvernance », confie publiquement la deuxième personnalité du parti de la flamme. Dans son ouvrage, Julien Kandé Kanssou a prouvé que le docteur Boni Yayi, durant ses mandats, n’a fait ni de prisonnier politique, ni d’exilé politique comme c’est le cas depuis 2016 au Bénin. Pour Yayi, le pardon n’est pas un péché puisqu’il a pu remettre le pouvoir à celui là même qui aurait attenté à sa vie. Durant ses deux mandats, le Président Boni Yayi s’est investi à garantir l’intérêt général conformément aux dispositions de la constitution de 1990. Aucun conflit d’intérêt n’a été signalé lors de ses mandats au sommet de l’Etat. Il n’est propriétaire d’aucune société personnelle et n’a arraché ni bradé aucune société d’Etat. Il n’a arraché aucun patrimoine de l’Etat. Ni lui, ni aucun membre de sa famille n’a été à l’origine d’aucune prédation des ressources du pays.
Ancien président de l’Union Africaine, ancien président de la CEDEAO, ancien président de la commission de l’Uemoa, ancien président de la Cen-Sad, ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi a en dix ans de pouvoir collecter pour le Bénin, les grandes médailles de la bonne gouvernance en honorant le pays à travers ses postes qu’il a bien et très bien occupés. Le pape est même venu au Bénin grâce à cet homme qui a aussi fait venir le président américain Georges W. Bush à Cotonou. Sa bonté a permis au Bénin de décrocher plusieurs milliards de francs CFA des partenaires dont le deuxième compact du Millenium Challenge Account (MCA).
Sous Yayi, la césarienne était gratuite permettant aux béninoises d’accoucher facilement et à moindre coût. Ce qui a réduit très considérablement le taux de mortalité infantile et maternelle. Sous Yayi, toutes les filles allaient à l’école sans payer un rond. Les enseignants étaient très bien traités. Plusieurs roulaient en voiture. A travers le programme de micro crédit aux plus pauvres (Mcpp), le régime du président Boni Yayi accompagnait les femmes commerçantes en leur octroyant de quoi booster leur commerce. Sous Yayi, plusieurs centaines de routes ont été bitumées. Des milliers de pistes rurales rechargées et des milliers de salles de classes construites pour le bonheur des populations. Les évacuations sanitaires n’étaient ni sélectives, ni suspendues. Aucune localité du pays n’a été laissée en rade dans le partage de la prospérité. Tous les secteurs d’activités ont été bénis par le régime du changement, puis de la refondation. Sous Boni Yayi, aucune des frontières du Bénin avec les pays voisins n’a été fermée. Le Bénin a su garder de très bonnes relations avec les pays frères et aucun incident diplomatique n’a été enregistré. Ces nombreux bienfaits du Président Boni Yayi lui valent aujourd’hui les honneurs du peuple béninois qui continue de le porter dans son cœur. Malheureusement, Selon les témoignages et surtout les écrits du poète Kandé Kansou, l’actuel régime dit de la rupture travaille à faire oublier ces mille milliards de bienfaits de Boni Yayi et de son régime. .«Le pouvoir de la rupture fait feu de tout bois pour effacer les œuvres du Président Yayi et le gommer de la mémoire collective mais force est de constater que plus il s’engage dans cette voie obscure, plus l’étoile de Yayi brille de mille feux. Des entraves physiques et politiques sont savamment orchestrées pour le barricader comme lors des 52 jours de triste mémoire mais à chacune de ses sorties, c’est simplement de la folie au niveau des populations et la Yayimania gagne de plus belle de terrain.», disait l’ancien ministre Alassane Tigri, lors du lancement de «Yayi, la legende». « Boni Yayi aime profondément son peuple et son peuple l’aime profondément en retour. Près de 10 ans après qu’il eut quitté le pouvoir, l’alchimie entre les populations et lui n’est pas qu’intacte, elle grandit au fil des jours», écrit le poète dans son ouvrage, à la page 43. Aux pages 19 et 22, on peut lire que «la gouvernance de l’intégrité et du partage dont il a été l’incarnation pendant son exercice du pouvoir et qu’il s’emploie à transmettre à la tête du parti Les Démocrates et à ses militants et au peuple tout entier est en dernière analyse l’héritage qu’il veut laisser aux générations présentes et futures». Un bel héritage que le peuple applaudit et auquel Eric Houndété, Joël Godonou, Hélène Olossoumai, Antonin Midofi Hounga, Kamel Ouassagari, Paulin Dossa, Mandjidath Adéléké et le poète, appellent les rupturiens et tout dirigeant à adhérer et à s’approprier, pour le bien du Bénin. Boni Yayi est un homme d’État qui a dirigé pour le peuple et surtout pour les pauvres. C’est un humain qui n’a pas de pierre à la place du cœur, témoignent les intervenants. Une bonté sans limite mise au service des béninois qui continuent de porter Yayi et le porteront avec son candidat à la tête du pays à la prochaine élection présidentielle.