Officiellement déclarée comme parti de l’opposition récemment, le Parti Nouvelle Force Nationale (NFN), à travers quelques représentants, s’est rendu au domicile de l’ancien président Boni Yayi, chef de file de l’opposition au Bénin. Les deux partis ont eu des échanges fructueuses et se donnent la main pour 2026. À l’issue de cette rencontre, le président du Parti NFN, Appolinaire Avognon, fait le point.
Les Partis de l’opposition s’agrandissent de jours en jours. En dehors du parti Les Démocrates, il y a désormais le Parti Nouvelle Force Nationale (NFN) qui s’érige dans le rang des partis de l’opposition au Bénin. Et déjà, quelques membres de ce parti dont le président lui-même, se sont rendu au domicile de l’ancien président Boni Yayi qui est actuellement le chef de file de l’opposition. Faisant le point des dires de cette rencontre, Appolinaire Avognon, président du Parti NFN se dit satisfait et parle des sujets abordés. « C’était une échange fructueuse. Et le président Yayi nous a laissé entendre ses préoccupations surtout concernant le code électoral. Nous avons pris l’engagement de faire le nécessaire pour que ce code soit revu avant de passer en revue les sujets de l’actualité nationale », a-t-il déclaré.
De même, il estime que ce nouveau parti est prêt pour relever des défis majeurs. « Nous lui avons fait part de l’engagement pris par le Parti NFN de faire le tour de toutes nos communes et de toutes nos contrées pour dire à nos compatriotes pourquoi nous disons <<Échikor>> avec tout ce qui se passe depuis 2019 comme les tueries, le cas de ceux qui sont obligés de devenu des exilés politique pour pouvoir vivre et d’autres qui meurent en prison ou encore menottés », explique le président Appolinaire Avognon.
Par ailleurs, il propose quand même des pistes de bonne gouvernance au gouvernement actuel avant de faire une promesse à la population béninoise. « Nous demandons qu’on crée un système électoral. Qu’on refasse la réforme du système partisan de manière à ce que les béninois puissent avoir la liberté de choisir qui sera leur prochain dirigeant. Les jours à venir, nous allons voir les populations et leurs dire de vive voix ce que nous pensons et les risques que les béninois courent avec un tel code. 12 octobre 2025, les béninois connaîtront qui seront candidats aux élections présidentielles », affirme le président. Il a pour finir, remercié la communauté chrétienne et musulmane qui donnent de la voix afin que le Bénin soit apaisé.
Gildas AHOGNI