(Il entend être utile à la communauté de l’UEMOA et de la CEDEAO après ce diplôme)
Dans la salle des Actes de l’école doctorale des sciences juridiques, politiques et administratives (l’ED-SJPA) de l’Université d’Abomey-Calavi s’est tenue ce jeudi 25 juillet 2024 la soutenance de thèse pour l’obtention du grade de docteur en droit de l’UAC dans la spécialité du droit privé. Avec un jury présidé par le professeur Joseph Djogbénou, l’impétrant, Euloge Akpo s’en sort très bien avec félicitations du jury. Il exprime son satisfecit et ses nouvelles perspectives.
Le magistrat Euloge Akpo, juge à la cour de justice de l’Union Économique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), fait partie désormais des docteurs de la Faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi à l’issue de sa thèse soutenue ce jeudi 25 juillet 2024. À travers cette thèse, il rejoint officiellement le cercle des docteurs de la Fadesp avec félicitations du jury. En effet, portée sur le thème « l’efficacité de la justice communautaire d’intégration économique en Afrique de l’ouest », cette thèse soutenue sous la direction du professeur Éric Montcho Agbassa a été appréciée de tous. L’impétrant a su défendre son thème pour non seulement éclairer le public mais aussi pour convaincre le jury de la pertinence et de la qualité de ses recherches. Chose que le jury, présidé par le professeur Joseph Djogbénou, a trouvé judicieux. Pour le jury, le thème de cette soutenance de thèse concorde avec les réalités actuelles. Tous les membres ont donc félicité l’impétrant pour son travail acharné, laborieux et pour son amour pour le droit. Toutefois, le jury n’as pas manqué de relever quelques coquilles que l’impétrant devra corriger.
Par ailleurs, l’impétrant pour sa part, justifie le choix de son thème tout en exprimant son satisfecit par rapport à l’appréciation du jury dans une interview qu’il a accordé à notre rédaction. « Le thème est choisi parce que j’ai eu à exercer comme juge à la Cour de justice de l’UEMOA et j’ai constaté des situations dysfonctionnelles. La grande situation est la faiblesse qu’il y a au niveau de la saisine et de la production judiciaire de cette juridiction et je me suis demandé pourquoi. C’est dans la recherche des causes et des solutions que j’ai eu l’idée de rédiger cette thèse qui a embrassé aussi bien la cour de justice de l’UEMOA que la cour de justice de la CEDEAO« , a expliqué le juge Euloge Akpo. Il finit sa thèse avec un bon sentiment. « Globalement, j’ai trouvé que l’appréciation du jury est bonne d’autant puisqu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Il a fait des recommandations et observations aussi bien sur le fond que sur la forme du document et il faut en tenir compte pour améliorer la qualité de la thèse et intégrer les corrections avant de déposer le document final au rectorat. J’en ai pris l’engagement tout à l’heure même devant le jury « , poursuit-il.
Pour le magistrat et juge à la cour de justice de l’UEMOA Euloge Akpo, c’est de nouveaux chapitres qui s’ouvrent pour sa carrière professionnelle. Et il compte en tirer profit et être utile à toute la communauté des organisations régionales. « Le nouveau chapitre qui s’ouvre pour moi est de mettre mes compétences au service de la population. Je suis pour le moment inspecteur de service judiciaire au niveau de l’inspection générale de la justice. Et quand je vais finir avec l’État, je pourrai m’en approprié pour être beaucoup plus utile à la communauté de l’UEMOA et de la CEDEAO au niveau de la formation et des conseils par rapport au droit communautaire », a-t-il conclu.
Par ailleurs, il faut souligner que le jury de cette thèse est composé du professeur Joseph Djogbénou, agrégé des Facultés de Droit à l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin) et président du jury ; du professeur Alioune Sall, agrégé des Facultés de Droit à l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal), premier rapporteur ; du professeur W. Dominique Kabre, maître de conférences et agrégé à l’Université Thomas Sankara (Burkina Faso), deuxième rapporteur et du professeur Éric Dewedi, maître de conférences et agrégé à l’Université de Parakou (Bénin), troisième rapporteur.
Gildas AHOGNI