Daniel Edah était ce dimanche 26 mai 2024, l’invité de l’émission « L’entretien du dimanche » sur la chaîne de télévision Eden TV. Sous la bannière de l’animateur Dônklam Abalo, l’homme politique a abordé plusieurs questions en lien avec l’actualité du moment en exprimant, une fois de plus, son ambition pour les prochaines échéances électorales.
C’est un secret de Polichinelle. Daniel Edah est connu pour ses prises de position radicales contre le fonctionnement actuel des choses au Bénin. Dans nombre de ses ouvrages, la plupart du temps politique, l’écrivain consultant et acteur politique prône une rupture définitive entre les «systèmes politiques qui nous ont gouvernés depuis plus de 20 ans». Lesquels systèmes, enlisent le peuple dans une «souffrance» qui ne dit pas son nom. «Le peuple souffre et le peuple ne demande qu’une chose, la fin de sa souffrance», a-t-il tonné ce dimanche 26 mai 2024 dans l’émission « L’entretien du dimanche ».
À l’occasion, l’ancien candidat malheureux aux élections présidentielles de 2016 est allé de dent contre les choses qui ne vont pas dans le pays. De la manière dont les productions agricoles sont gérées au chavirement récente d’une embarcation aux larges des côtes tunisiennes, dont des béninois, en passant par le retour des exilés politiques, le fonctionnaire international n’a pas fait économie de vérité. Selon l’homme politique, il est urgent d’ oeuvrer pour que les exilés politiques retrouvent «une justice sans soupçon».
Daniel Edah nourrit l’espoir d’une nouvelle ère de gouvernance inclusive sur fond de vision pour le Bénin. À l’en croire, «en ce moment, le peuple n’a plus le pouvoir». De ce fait, «le peuple veut une alternative. Et c’est nous l’alternative. Moi je suis le visionnaire et je l’assume. Mais Daniel Edah seul ne fera rien et c’est pourquoi on dit « Nous le ferons »», a-t-il déclaré pour réitérer une fois de plus son ambition de briguer la magistrature suprême, comme la prophétie avait et faite en 2016. En effet, l’auteur de l’essai «Nous le ferons», croit en une victoire éclatante au soir des élections générales de 2026, quoi que les nouvelles dispositions de la loi semble déjà écarter toute thèse d’une possibilité de candidature. Mais sur la question, pas d’inquiétude. L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 semble avoir le dos suffisamment large pour déjouer toutes les pronostics. «Les lois sont faites par les hommes et pour les hommes. Vous parlez de parti politique. Qu’est-ce que vous savez de mes relations avec les partis politiques existants ? Nous parlons de « Nous le ferons ». « Nous le ferons » est une alliance de mouvement, d’association, de personnalités politiques, de citoyens engagés à l’intérieur comme dans la diaspora, qui se mettent ensemble et qui entrent en partenariat avec les partis politiques pour pouvoir aller à la conquête du pouvoir en 2026… Nous voulons conquérir le pourvoir ensemble pour le redonner au peuple », confie t-il.
À la question de savoir ce qu’il en est de la prophétie le prédisant comme le prochain chef de l’État du Bénin, le consultant politique réitère sa foi en la parole de Dieu : «Moi je réponds à un appel. Un appel qui dit que nous, nous sommes le prochain président de la République du Bénin après Patrice Talon. Si entre temps, il y a un autre président en dehors de Patrice Talon qui soit intervenu, depuis le 6 novembre 2016 que cette prophétie a été donnée, eh bien la prophétie est fausse. Mais s’il n’y a pas un autre, 2026 est l’occasion pour les béninois de savoir si Dieu continue de parler ou pas», a-t-il laissé entendre d’un ton ferme et rassurant.
Ignace TOSSOU