L’ancien président gabonais Ali Bongo fait de nouveau parler de lui. Cette fois-ci, à travers une annonce tout aussi surprenante qu’inattendue.
L’ex président gabonais Ali Bongo, renversé manu-militari à la tête du Gabon, en grève de la faim. L’annonce a été faite se mardi 14 mai 2024 par ses avocats. Le but de cette grève enclenchée est de protester contre des «actes de torture» dont lui et sa famille sont victimes depuis leur lieu de détention, rapporte ses avocats. Dans cette nouvelle aventure, l’ancien homme d’État n’est pas seul. En effet, il est soutenu par deux de ses fils qui eux aussi, semblent ne pas être épargnés par la situation que traverse leur géniteur. À plusieurs reprises, les avocats d’Ali Bongo se sont plaints auprès des autorités judiciaires de Paris pour rétablir l’ordre normal des choses. Dans la dernière plainte qu’ils ont faite, les avocats de Bongo dénoncent une « arrestation illégale, la séquestration aggravée par des actes de tortures et les actes de barbarie commis à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba, de Sylvia Bongo et de leurs fils Noureddin, Jalil et Bilal».
Cette grève de la faim entamée par l’ex président est une manière pour lui d’attirer l’attention des autorités du pays et de l’opinion publique internationale sur sa mise en résidence surveillée qui ne fait d’ailleurs que trop durer.
Pour rappel, Ali Bongo a été renversé le 26 août 2023 par un groupe de militaire dont à sa tenue, le général Brice Oligui Nguema au lendemain d’une élection présidentielle où l’homme, à la tête du Gabon depuis près de 14 ans, venait d’être proclamé vainqueur pour un troisième mandat au terme d’une élection jugée non transparente.
Ignace TOSSOU