Le dispositif du contrôle technique des véhicules en ligne connaît quelques difficultés. Dans la matinée de ce mercredi 14 février, les automobilistes qui se sont rendus au Centre National de Sécurité Routière(CNSR) pour faire les contrôles techniques pour leurs véhicules n’ont pas pu le faire. La plateforme numérique installée à cet effet aurait connu des défaillances entraînant une rupture du service pendant des heures
File interminable, attente de plusieurs heures dans les voitures, retour bredouille à la maison…les usages venus au CNSR ce matin pour le contrôle technique et la pose de macaron ont connu une matinée d’enfer. Et ceci, parce que la plateforme mise en place a connu des dysfonctionnements. Beaucoup après avoir attendu pendant des heures, sont rentrés chez eux sans pouvoir faire le contrôle. « Vers 10h45, j’ai vu un véhicule rouler en sens inverse à la file qui se dirigeait vers le portail d’entrée, arrivé à notre niveau, le conducteur nous lance « rentrez chez vous. Leur système ne marche pas. Ce n’est pas la peine de rester ». Malgré cela, on a pris notre courage à deux mains et on est resté dans les rangs jusqu’à 11h. Fatigué de rester assis dans ma voiture, je suis descendu et c’est là que d’autres usagers m’ont raconté que plateforme qui devrait confirmer les demandes faites en ligne ne fonctionne pas », relate un automobiliste. Alors que d’autres racontent que c’est un problème de connexion interne, un agent de contrôle du CNSR rencontré sur les lieux explique que « c’est la plate-forme installée par le gouvernement qui ne fonctionne pas bien et qui ne permet pas de valider les paiements et les demandes faites en ligne ». Il conseille de rentrer et de revenir demain ou vendredi car ajoute-t-il, « ce n’est pas évident que ce problème soit réglé aujourd’hui ». Plusieurs usagers rencontrés au poste de paiement des quittances confirment les mêmes difficultés techniques. « Le gouvernement nous prend l’argent mais se fout vraiment du service à nous offrir. Moi j’ai quitté Glo, je laisse toutes mes activités, je gaspille mon temps et mon carburant, je paie 600F de péage pour rien. Si ça ne marche pas, qu’ils fassent revenir l’ancien système », fulmine un usager furieux. « Le DG aussi est passé pour nous expliquer les raisons qui expliquent le blocage et nous a exhortés à la patience », confie un usager un peu à l’écart. Joint au téléphone, le DG Aubin Adoukonnou a reconnu qu’il y a eu dans la matinée une rupture du service de control technique mais qu’à partir de 14h, le service a repris normalement jusqu’à la fermeture. Cette situation pose le problème de l’efficacité des réformes surtout digitales qui, bien qu’appréciées ne manquent pas de connaître des lacunes qui ont plus de conséquences que les anciens systèmes.