La sortie médiatique du président de la République Patrice Talon le jeudi 8 février 2024 au palais de la Marina de Cotonou continue de susciter des réactions au sein de la classe politique béninoise. La dernière en date est celle du Secrétaire national à la Communication du parti ‘’Les Démocrates’’, Dr Guy Dossou Mitokpè. Reçu dans l’émission « Terminus » de Fraternité Fm de Parakou, le Secrétaire national à la Communication du parti ‘’Les Démocrates’’ a indiqué qu’« après avoir suivi la conférence de presse du Président de la République, le premier constat » qu’il a fait, c’est que « le président devient volubile » .
L’ancien député a également déclaré que le jeudi dernier, il a vu « un président en plein exercice de manœuvrage ». Mais il a laissé entendre qu’il continue « de croire comment nos concitoyens ont compris que le président est dans une dynamique, celle de sceller définitivement dans l’esprit des Béninois et des Béninoises le fait qu’il ne serait pas responsable de ce qu’il pourrait arriver à notre Constitution ». Pour Dr Guy Dossou Mitokpè, « le président a clignoté à gauche alors qu’il souhaiterait aller à droite ». « A moins de deux ans ou à deux ans des élections », a-t-il affirmé « on n’œuvre pas pour une révision constitutionnelle » et que « toute révision constitutionnelle forcée montre qu’il y a anguille sous roche ».
Car selon l’ex Secrétaire général du parti ‘’Restaurer l’espoir’’ « nous allons dans une dynamique dans laquelle le Chef de l’Etat dit ‘’je n’en veux pas, une virgule ne doit pas être touchée ‘’ et que « dans le même tempos, les deux blocs le soutiennent pour dire ‘’on fera et en veut ‘’ ». Pourtant a révélé le Secrétaire national à la Communication du parti Les Démocrates, « nous savons qu’ils se parlent entre eux parce que eux ils ont quel courage de contester une volonté du président Patrice Talon ». « Eux-là que je vois là, lequel d’entre eux peut dire « non quand le président Patrice Talon dit oui ». Lequel d’entre eux dit ‘’oui’’ quand le président Patrice Talon dit ‘’non’’. Ils n’ont pas ce courage » a -t-il lâché.