Les partis politiques de l’opposition notamment les partis « Les Démocrates », Grande Solidarité Républicaine (GSR), Nouvelle Force Nationale (NFN) et Mouvement Populaire de Libération (MPL) étaient en séance de concertation le lundi 29 janvier 2024 au Golden Tulip de Cotonou pour se pencher sur la révision de la Constitution et la modification du Code électoral. A l’issue de cette séance de concertation, ces partis de l’opposition ont fait savoir qu’il n’est pas question de réviser la Constitution pour éviter le chevauchement du calendrier électoral. Ils rejettent donc toute idée de révision de la Constitution dans le contexte actuel. Ils proposent de décaler la période de dépôt des dossiers de la présidentielle pour échapper au chevauchement des dates des élections.
Interrogé par Bip Radio en marge de ladite séance de concertation, le 1er Vice-président du parti ‘’Les Démocrates’’ Eric Houndété a déclaré que « ce qu’il faut corriger à dire la Cour, c’est faire en sorte que les parrainages ne posent pas problèmes » . Pour l’élu de la 5ème circonscription électorale, « le Code électoral tel que existant actuellement offre les possibilités de corriger le problème qui se pose sans qu’on ait besoin de toucher à la Constitution ». « Il y a un mal, un mal indiqué par la Cour constitutionnelle mais le remède au mal n’est pas conforme. Par conséquent nous avons des solutions simples » a lâché le député Eric Houndété .
Premièrement, selon lui ; « on n’a pas besoin de réviser la Constitution pour corriger le Code électoral » . Pour le 1er Vice-président du parti ‘’Les Démocrates’’, « il s’agit simplement de déplacer la date de dépôt des dossiers de candidature pour permettre à la fois aux députés élus en 2023 et aux maires élus en 2020 de donner le parrainage en toute tranquillité ». « On n’aurait créé aucun autre problème au pays. On n’aurait pas perturbé le pays. On n’aurait pas augmenté le stress des citoyens » a -t-il affirmé avant d’ajouter : « On déplace la date limite de dépôt des dossiers de 60 jours ou de 65 jours et en toute tranquillité cette question sera réglée sans qu’on ait besoin d’aller chercher à modifier la Constitution ». En ce qui concerne la deuxième solution, il a laissé entendre qu’« il n’est pas question de déplacer les dates des élections ».